Elle demande à reprendre son enfant de 4 ans

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 17 janvier 2012 à 12:59

Une bagarre a récemment éclaté quand une femme identifiée comme étant Jeannette Nyiramazimpaka a demandé à être réunie avec son enfant de quatre ans vivant actuellement avec son père.
Ceci est arrivé dans la cellule de Kabasengerezi, du Secteur Muhima, en District de Nyarugenge quand Nyiramazimpaka a affirmé qu’on lui a refusé de voir son enfant.
« J’avais amené l’enfant pour qu’il rende visite à son père. Cependant, le père a refusé de me le remettre en me disant que je ne suis pas capable de prendre soin (...)

Une bagarre a récemment éclaté quand une femme identifiée comme étant Jeannette Nyiramazimpaka a demandé à être réunie avec son enfant de quatre ans vivant actuellement avec son père.

Ceci est arrivé dans la cellule de Kabasengerezi, du Secteur Muhima, en District de Nyarugenge quand Nyiramazimpaka a affirmé qu’on lui a refusé de voir son enfant.

« J’avais amené l’enfant pour qu’il rende visite à son père. Cependant, le père a refusé de me le remettre en me disant que je ne suis pas capable de prendre soin de notre fils. J’ai essayé de l’appeler sur son téléphone, mais il était constamment éteint », s’écrie la mère furieuse.

Théodore Rugemanandekwe, le père de l’enfant, a expliqué à IGIHE.com que la mère a amené l’enfant en se plaignant qu’elle n’avait pas les moyens de prendre soin de l’enfant et qu’il était maltraité par son beau-père, je lui avais demandé de passer reprendre l’enfant plus tard dans la soirée à ma sortie du travail, mais elle n’est pas revenue », signalons en passant que Nyiramazimpaka est prétendument marié à un autre homme.

Adolphe Nsengiyumva, chargé des droits des enfants à la Commission Nationale des Droits de la personne (CNDP), a déclaré à IGIHE.com, qu’un enfant de moins de sept ans est obligé de rester sous la garde de sa mère.

« S’il arrive que l’enfant n’est pas bien traité, il doit y avoir des négociations entre les parents autrement, le tribunal décide qui aura la garde de l’enfant », a-t-il précisé.

Pascal Baransaritse, Secrétaire Exécutif de la cellule Kabasengerezi, a déclaré que c’est la première fois qu’il reçoit un tel cas.

« Nous essayons de négocier avec les parents, sinon la loi intervient en faveur de l’enfant », conclut-il. 


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