Comparution ce jeudi 17 juillet 2014 du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa devant la cour d’appel de Bujumbura. L’affaire a été mise en délibérée.

Le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa a comparu dans la matinée de ce jeudi 17 juillet 2014 à la cour d’appel de Bujumbura. Une foule immense, des diplomates, des acteurs politiques entre autre le président du parti FNL non reconnu par le pouvoir en place, Agathon RWASA, Tatien Sibomana, porte-parole du parti UPRONA étaient venus soutenir ce défenseur des Droits de l’Homme. Pour première fois, Mbonimpa n’est pas venu dans le bourgonnette du Prison Centrale de Mpimba mais plutôt dans un pickup de police.

Pierre Claver Mbonimpa et ses avocats demandent la libération provisoire suite à sa santé fragile. Mbonimpa souffre du diabète qu’il a attrapé il y a quatre ans. Les avocats du président de l’APRODH ont fait savoir que la lettre circulaire du ministre de la justice sur les conditions d’allegèment des peines des détenus prend automatiquemnt la force d’une loi. La lettre stipule que les personnes de plus de 60 ans et celles qui ont des maladies incurables ne doivent pas être emprisonnées.

Selon Maitre Antoine Nzobandora, un des avocats de la défense de Mbonimpa, l’audience d’aujourd’hui est prometteuse car elle s’est bien déroulée. Le juge a écouté l’accusation et la défense. Pour lui, ce climat de l’audience peut être un indicateur.

Vous saurez que le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa vient de passer plus de deux mois à la Prison Centrale de Mpimba. Il est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat.