Le Ministre de la jeunesse et des technologies de l’information a lancé officiellement ce lundi janvier 13 l’exercice d’enregistrement des cartes SIM vendues par les opérateurs privés des sociétés de téléphonie mobiles opérant au Rwanda.

Le Ministre de la jeunesse sert d’exemple et fait enregistrer ses carte SIM.

Il a par cette occasion levé les inquiétudes des utilisateurs de téléphones portables comme quoi l’objectif visé n’est par de procéder aux écoutes téléphoniques des individus.

Le Ministre a donné l’exemple en faisant enregistrer ses portables portant cartes SIM de TIGO, de MTN et d’AIRTEL.

Régis Gatarayiha, patron de RURA, fait enregistrer sa carte SIM

« Personne n’a intérêt à procéder aux écoutes téléphoniques des conversations des gens. Pensez-vous que le Gouvernement pourrait avoir le temps de relever ces appels pour tous les usagers des téléphones portables ? », a déclaré le Ministre rappelant au public que le Gouvernement n’a pas le droit de violer la vie privée de ses citoyens mais que quand des informations sont nécessaires sur une personne donnée suite aux crimes présumés dont il serait l’auteur, il peut être fait recours à ces écoutes téléphoniques sur autorisation du Ministre de la Sécurité publique.

Le ministre a déclaré que cet exercice d’enregistrement des Cartes SIM n’est pas une particularité rwandaise, que beaucoup de pays européens ont procédé par le passé à cet exercice et que les pays de la région de l’Afrique de l’est sont également entrain de le faire.

D’après le Directeur de RURA/Rwanda Utilities Regulatory Agency, François Régis Gatarayiha, a déclaré que l’exercice va bon train que tous les personnes résidant au Rwanda peuvent faire enregistrer leurs cartes SIM, qu’ils soient où non détentrices de cartes d’identité.

Le lancement médiatisé de l’enregistrement des cartes SIM

La RURA rappelle que cet exercice continuera jusqu’au 31 juillet 2013. Passé ce délai, la carte SIM non enregistrée sera radiée du répertoire téléphonique rwandais et donc inopérante.