Les politistes Fatih Tombuloglu et Gulcan Kolay estiment, dans une tribune au « Monde », que la réélection de Recep Tayyip Erdogan à la tête de l’Etat renforce sa mainmise sur les institutions.
« Le mausolée d’Atatürk n’est désormais plus capable, depuis le 24 juin, de concurrencer la mosquée de Kocatepe d’Ankara » (Devlet Bahçeli, à gauche et le président Erdogan, le 27 juin, à Ankara). KAYHAN OZER / AFP
Tribune. Le 24 juin, la Turquie a décidé du nom du treizième président de la République de son histoire, premier de son régime présidentiel. Au Parlement, son parti ravit la première place, mais nécessite une coalition avec les Loups gris, députés d’extrême droite pour avoir la majorité.
Quelles sont les caractéristiques inhérentes à la victoire d’Erdogan ? Tout d’abord, il faut se remémorer qu’au moment des élections la Turquie se trouvait dans une situation particulière qu’était l’Etat d’exception, en place depuis deux ans. Cette conformation de l’Etat turc a été des plus indésirables pour l’opposition plongeant celle-ci dans une situation intolérable. En revanche, elle a constitué un terreau des plus favorables pour Erdogan.
Par lemonde.fr
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