États-Unis : deux politiciens américains en difficulté pour leur addiction sexuelle

Redigé par IGIHE
Le 28 juillet 2013 à 09:59

Les scandales sexuels en politique ne sont pas nouveaux aux États-Unis. Ils ont commencé avec Thomas Jefferson et sa maîtresse noire et se sont poursuivis jusqu’à Bill Clinton et bien d’autres depuis. Ces derniers jours, deux politiciens ont à leur tour été vus mis en difficulté pour leur addiction sexuelle.
Il y a d’abord Anthony Wiener. En 2011, il avait dû démissionner de la Chambre des représentants pour avoir eu des conversations érotiques en ligne avec des jeunes femmes, leur envoyant dans un cas (...)

Les scandales sexuels en politique ne sont pas nouveaux aux États-Unis. Ils ont commencé avec Thomas Jefferson et sa maîtresse noire et se sont poursuivis jusqu’à Bill Clinton et bien d’autres depuis. Ces derniers jours, deux politiciens ont à leur tour été vus mis en difficulté pour leur addiction sexuelle.

Il y a d’abord Anthony Wiener. En 2011, il avait dû démissionner de la Chambre des représentants pour avoir eu des conversations érotiques en ligne avec des jeunes femmes, leur envoyant dans un cas des photos très suggestives de son anatomie.

Après une absence de la scène politique de deux ans, ayant obtenu le pardon de son épouse, Anthony Wiener s’était lancé dans la course à la mairie de New York pour succéder à Michael Bloomberg. Ce démocrate progressiste avait de bonnes chances de remporter la primaire. Mais voilà qu’une autre jeune femme déclare qu’en dépit de ses promesses, il est toujours le même et qu’il a eu une autre liaison virtuelle avec elle pendant six mois l’an dernier.

Tous les éditorialistes lui demandent aujourd’hui de se retirer de la course. C’est le cas aussi des organisations féministes. Sa popularité a chuté de 16% en quelques jours. Mais pour le moment, Anthony Wiener s’accroche et continue sa campagne.

Le maire de San Diego a lui aussi des problèmes. Bob Filner est accusé de harcèlement sexuel. Vendredi, présentant ses excuses, il a annoncé qu’il allait suivre un traitement de 15 jours pour contrôler ses pulsions. Mais ses victimes, et elles ne sont pas les seules, réclament sa démission. L’une de leurs avocates a déclaré : « Il n’y a pas besoin d’une thérapie pour savoir que l’on ne doit pas traiter les femmes comme un morceau de viande ».

RFI


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité