Êtes-vous aquaolique ?

Redigé par IGIHE
Le 4 juillet 2016 à 12:27

On sait parfaitement qu’il est nécessaire de boire suffisamment d’eau dans la journée pour être en bonne santé, mais les excès ne sont pas recommandés non plus.
« Certaines personnes développent une telle dépendance à l’eau qu’elles deviennent aquaoliques », explique Christopher Calapai, ostéopathe à New York.
Elles risquent alors de souffrir d’hyperhydratation, ou hyponatrémie, un terme utilisé pour décrire une faible concentration de sodium dans le sang, un problème dangereux et potentiellement mortel. (...)

On sait parfaitement qu’il est nécessaire de boire suffisamment d’eau dans la journée pour être en bonne santé, mais les excès ne sont pas recommandés non plus.

« Certaines personnes développent une telle dépendance à l’eau qu’elles deviennent aquaoliques », explique Christopher Calapai, ostéopathe à New York.

Elles risquent alors de souffrir d’hyperhydratation, ou hyponatrémie, un terme utilisé pour décrire une faible concentration de sodium dans le sang, un problème dangereux et potentiellement mortel.

L’hyperhydratation est le déséquilibre d’électrolytes le plus commun dans les hôpitaux et concerne 2 % de la population, d’après C. Calapai. L’hyponatrémie est rare mais elle a entrainé la mort de plusieurs coureurs de marathons et de recrues militaires.

L’hyperhydratation a plusieurs causes.

« Une personne peut boire trop d’eau au cours de ses exercices », explique C. Calapai. « Certains médicaments entrainent une sensation de bouche sèche, augmentant la sensation de soif. Un diabète non contrôlé peut également stimuler cette sensation. Certaines maladies psychiatriques peuvent entrainer des comportements compulsifs qui poussent une personne à boire ».

Il n’est pas toujours possible de repérer des symptômes d’hyponatrémie au cours des premières phases mais ces symptômes peuvent inclure des nausées et des vomissements, des maux de tête, une sensation de confusion ou de désorientation. Les individus peuvent souffrir de faiblesses musculaires, de spasmes, de crampes, de crises, de perte de connaissance ou d’état de coma lorsque les taux de sodium tombent vraiment très bas.

Heureusement, des méthodes existent afin de réduire le risque d’hyperhydratation.

En règle générale, nous devrions éviter de boire plus d’un litre de fluides par heure.

La quantité d’eau qu’un athlète doit boire dépend du volume et de la concentration en sodium de sa sueur, qui varient tous deux en fonction de leur capacité d’aérobic, de l’intensité des exercices et de la température ambiante, d’après SportMedBC.

Les recommandations de l’American Dietetics Association, Dietitians of Canada et American College of Sports Medicine mentionnent tous que les athlètes doivent boire suffisamment de fluides pour compenser la perte des fluides.

En gros, cela signifie qu’ :

Il faut consommer 400 à 600 ml de fluides 2 heures avant de faire des exercices.
Il faut consommer 150 à 350 ml de fluides toutes les 15 à 20 minutes, pendant l’exercice et en fonction de la tolérance de chacun.

Il est également important que les athlètes de fond et toute personne qui effectue une activité sportive intense boivent beaucoup de liquides avant et pendant leur course ou activité afin de ne pas ressentir le besoin de boire de manière excessive après.

Les boissons sportives qui contiennent les électrolytes sodium et potassium sont également recommandées, sachant que ces électrolytes sont toutes deux évacuées par la sueur.

« Le sodium est évacué par la sueur, il est donc important que les individus qui effectuent des exercices à haute intensité disposent des quantités de sodium appropriées avant, pendant et après les exercices, surtout lorsqu’ils continuent de boire de l’eau », explique SportMedBC sur son site internet. « C’est encore plus crucial dans le cas de compétitions qui font appel à l’endurance, des individus plus lents (compétition de plus de 4 heures laissant ainsi plus de temps aux participants de boire en excès) et des athlètes plus petits, dont le plasma sanguin est dilué plus rapidement que les individus plus grands ».

L’hyperhydratation est un problème mais la déshydratation est un trouble bien plus commun, fait remarquer SportMedBC.

« Il est important que les athlètes réalisent que l’hyperhydratation est un risque principalement associé à des sports qui font particulièrement appel à l’endurance et pas des activités qui durent moins de deux heures, comme le hockey, le basketball et le foot, les courses et randonnées courtes », explique le site. « Il est très important de garder le risque d’hyperhydratation en tête ».

Au contraire, la déshydratation toucherait jusqu’à 80 pourcents des athlètes au cours d’activités comme les sports collectifs, le tennis et les sports d’endurance. Elle affecte l’homéostasie physiologique et la performance de l’athlète.

Calapai vous suggère de contacter votre médecin si vous ressentez une sensation de soif excessive et une forte envie de boire de l’eau, car cela pourrait indiquer que vous souffrez d’un problème médical qu’il est nécessaire de traiter.

Voici d’autres conseils pour bien s’hydrater :

Faites attention à la quantité (et à la couleur) de votre urine le matin. Elle devrait être pâle ou claire, et abondante.
Essayez de vous réveiller avec la sensation d’être bien hydraté. Vous ne consommez peut-être pas suffisamment de fluides si vous avez soif au réveil.
Cherchez des produits faibles en sucre lorsque vous choisissez vos boissons sportives.
Rappelez-vous que le café, le thé, les fruits et légumes juteux sont également inclus dans la quantité de liquides absorbés.

yahoo.fr


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