Etudiants disparus au Mexique : au moins 17 corps incinérés dans une décharge

Redigé par IGIHE
Le 2 avril 2016 à 05:33

MYSTERE – Au moins 17 personnes ont été incinérées dans la décharge de Cocula, au sud du Mexique, la nuit de la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa en 2014, selon une nouvelle expertise.
C’est un nouveau rapport qui renforce la version du gouvernement. En cause : 43 étudiants d’Ayotzinapa ont été tués puis incinérés dans une décharge de Cocula dans l’Etat de Guerrero, situé près de la ville d’Iguala où ils ont disparu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014. "La récupération de restes d’ossements (...)

MYSTERE – Au moins 17 personnes ont été incinérées dans la décharge de Cocula, au sud du Mexique, la nuit de la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa en 2014, selon une nouvelle expertise.

C’est un nouveau rapport qui renforce la version du gouvernement. En cause : 43 étudiants d’Ayotzinapa ont été tués puis incinérés dans une décharge de Cocula dans l’Etat de Guerrero, situé près de la ville d’Iguala où ils ont disparu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014. "La récupération de restes d’ossements apporte la preuve suffisante" permettant de "déterminer qu’au moins 17 êtres humains adultes ont été brûlés dans ce lieu", a affirmé vendredi 1er avril Ricardo Damián Torres, membre d’un groupe d’experts qui a conduit cette étude.

Néanmoins, cette version diffère des conclusions d’un groupe d’experts légistes argentins, en février dernier, qui avait indiqué qu’il n’existait pas de preuves suffisantes attestant qu’un feu de grande ampleur ait eu lieu dans cet endroit. En septembre 2015, un rapport d’un Groupe international d’enquêteurs indépendants (GIEI) avait également conclu qu’il n’y avait "pas de preuve" d’un feu important.

La nécessité d’"un essai à grande échelle"

"Il existe des preuves suffisantes et même observables physiquement qu’il y a eu un feu contrôlé, de grande dimension", a insisté Damián Torres, ajoutant toutefois que seul "un essai à grande échelle" permettrait de confirmer si les conditions étaient réunies pour y incinérer 43 corps. Il a ajouté que son groupe réaliserait prochainement d’autres analyses afin de vérifier "scientifiquement" si cela était possible.

Devant les critiques émanant des familles et de plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’Homme, les autorités mexicaines avaient demandé en février cette troisième expertise. Dans ce nouveau groupe de spécialistes figurait José Torero, un expert péruvien qui avait participé à l’étude du GIEI concluant qu’un tel feu n’avait pu avoir lieu dans cet endroit.

Avec metronews.fr


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