Avec l’assassinat du fils du défenseur des droits humains Pierre-Claver Mbonimpa, suite à son arrestation par les forces gouvernementales, la tension est montée d’un cran au Burundi. Pour International Crisis Group « le Burundi fait à nouveau face à de possibles atrocités à grande échelle et une possible guerre civile ».
Dans ce contexte, Fatou Bensouda, Procureur de la Cour pénale internationale, est sortie de sa réserve : « Je suis extrêmement préoccupée par les risques accrus de violence que je constate au Burundi, ainsi que par les informations selon lesquelles les dirigeants et autres acteurs de ce pays auraient recours à un discours inflammatoire », a-t-elle déclaré, avant de prévenir :
« Je rappelle que quiconque, au Burundi, incite à commettre des violences à grande échelle ou se livre à de tels actes notamment en ordonnant, sollicitant ou encourageant la commission de crimes relevant de la compétence de la CPI, ou en y contribuant de toute autre manière, s’expose à des poursuites devant cette Cour ».
Depuis que les dirigeants du Burundi ont lancé un ultimatum aux opposants en les menaçant d’opérations sécuritaires de grande envergure, les observateurs de la communauté internationale craignent une escalade de violences qui ne serait pas sans rappeler le génocide rwandais.
Avec Agence ecofin
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