Ils montrent qu’ils n’on rien perdu de leurs forces et de leur capacité militaire en territoire congolais conquis. Les Fdlr narguent la Communauté internationale qui veut qu’ils sont finis.

Au Nord Kivu, dans les territoires de Lubero et Walikale (Nord de la Ville de Goma), ces FDRL accentuent les interdictions imposées aux populations qui sont pratiquement prises en otages depuis le weekend dernier, rapporte Radio Okapi de ce 20 novembre 2015 u cite une source de Baleusa.

Un responsable d’une école de la région affirme aussi que toute communication téléphonique est prohibée à Buleusa, Bushalingwa, Kateku et Kanune.

Depuis qu’ils ont pris le contrôle de ces localités, les rebelles ont également interdit tout déplacement. Ils auraient établi le châtiment du fouet pour punir chaque habitant désobéissant à ces règles.

Disparitions

Au moins deux personnes de Buleusa sont portées disparues depuis deux jours. C’est notamment le cas de Maneno Karefu, qui a été enlevé de chez lui dans la nuit de mardi à mercredi. Depuis, sa famille n’a aucune nouvelle de lui.

Un notable de la région, qui refuse d’être identifié, affirme que « l’on doit s’attendre au pire », si le gouvernement n’intervient pas. Selon des responsables militaires, une intervention pour libérer ces populations aura bientôt lieu.

Un lieutenant colonel Désiré Habamungu alias Adam rentré au pays la semaine dernière et ancien Chef des renseignement des Fdlr a parlé de 5.000 combattants encore actifs et en bonne formation militaire dans le Nord et le Sud Kivu.

Depuis lors, ces combattants des Fdlr élargissent leur capacité militaire en se créant une autre arrière base au Burundi où ils sont venus à la rescousse du pouvoir contesté de Pierre Nkurunziza entre janvier et avril 2015.
Avec radio Okapi