La présidente de la Chambre des Députés, Mukabalisa Donatille, en tournée de sensibilisation et de débats des Rwandais de la Diaspora de Belgique sur la Rwandité, se voit décerner ce 27 novembre 2013 à Bruxelles, un Prix par le Forum Mondial des Femmes Parlementaires dit WIP.

Dans son allocution à la réception du prix, la politicienne a préféré dédier le prix au Président de la République Paul Kagame, le véritable artisan de cet égalitarisme outrancier entre l’homme et la femme rwandais.

« Le Rwanda a fait face à plusieurs défis qui ont jalonné son parcours vers l’égalité entre hommes et femmes et l’autonomisation des femmes qui a constitué l’un des jalons importants dans le développement du pays », a-t-elle indiqué croyant que la participation nombreuse des femmes dans les cercles nationaux de prise de décision est en soi le signe patent du respect du ‘gender’ à la rwandaise.

La politicienne montre que la volonté politique actuelle consistant à impliquer davantage de femmes dans les centres de prise de décision du pays est une culture qui, à la longue, accroîtra la fermeté et la capacity building des femmes avec toutes les conséquences d’un développement socio économique multifaciel et harmonieux de la société rwandaise.

« En 1996, la représentation des femmes dans notre Parlement n’était que de 8 %. Elle est passée à 48,8 % en 2003, à 56,25% en 2008 et à 64 % aujourd’hui.
Quoique nous sachions que ce taux le plus élevé de représentation des femmes ne peut passer sans commentaire, nous sommes convaincus que l’égalité entre hommes et femmes n’est pas seulement garantie par le plus grand nombre de femmes dans notre Parlement, car, au-delà des chiffres, il y a aussi et surtout nos capacités à faire la différence pour influencer des politiques, des législations et des programmes en vue de réaliser un impact significatif dans notre société, d’assurer le bien-être de nos populations et de répondre aux besoins des femmes, en particulier celles défavorisée au niveau local »,

s’est-elle ainsi adressée au jury montrant que le peuplement de femmes dans les institutions rwandaises tant publiques que privées est tout un programme dont les fruits pourront ne pas tarder à se matérialiser.