Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile, FORSC en sigle, par le biais de son président, s’est exprimé sur la privation de sortie du territoire national dont subit Maître Isidore Rufyikiri. Il s’agit d’un abus du pouvoir que le juge a usé dans la prise de cette mesure. L’auteur de cette mesure contraignante pour Isidore Rufyikiri constitue un acte contre le droit de la personne humaine, d’après le FORSC.

Le mardi 17 décembre 2013, alors qu’il était au point de prendre un vol, à l’aéroport international de Bujumbura, Maître Isidore Rufyikiri, président du barreau du Bujumbura, s’est vu refuser de sortir du pays sous une mesure judiciaire. Il partait pour Abidjan dans un sommet des présidents des barreaux des pays francophones. Sur ce, Vital Nshimirimana, président du FORSC, a dit que ce qui est arrivé à Maître Isidore Rufyikiri, être traité comme un prisonnier assigné sous résidence surveillée en le privant de sorti du territoire national est une honte. Vital Nshimirimana a ajouté que, même si cette personnalité serait sujet de poursuite judiciaire, la mesure qu’il subit n’est pas fondé parce que seules sont privés de sortie du territoire national les détenus en liberté provisoire.

Ce qui étonne de plus le FORSC est que celui qui a pris cette mesure à violer le code de procédure judiciaire en abusant de son pouvoir pour priver de sortie Maître Isidore Rufyikiri.

Le président du barreau de Bujumbura n’est que victime de ses pensés et ses opinions qu’il ne cesse d’exprimer, dit Mr Vital. « Si ce genres de choses arrivent au chef d’un barreau, qu’n est-t-il d’un simple citoyen ? », s’exclame-t-il, Vital Nshimirimana, président du FORSC. Ce dernier demande des sanctions exemplaires pour ce genres d’autorités qui abusent de leurs pouvoirs.