C’est Bruno Le Maire qui a mis le feu aux poudres. Dimanche 6 janvier 2019, le ministre de l’Economie laisse entendre que l’exonération de la taxe d’habitation pourrait être encore corrigée, à l’issue du grand débat national censé répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Un retour vers le programme d’origine d’En marche.
Dans ce scénario, 20% des foyers les plus aisés continueraient à payer finalement bien cette taxe, autrement dit les Français gagnant plus de 2 000 euros par mois. Vingt-quatre heures après cette déclaration, Benjamin Griveaux confirme : « Le sujet est sur la table », dit alors le porte-parole du gouvernement.
Dans la journée qui s’ensuit, des députés embrayent donc dans les médias. Jusqu’à ce mardi matin. Lors d’un colloque à Bercy, Bruno Le Maire semble rétropédaler, en moment de « clarifier » ses propos. Il faut aller « au bout de la suppression de la taxe d’habitation », déclare désormais le ministre.
Bruno Le Maire essaie en fait de couper court à la polémique qu’il a lui-même lancée. Son entourage l’assure : n’y a pas de « cafouillage ». Mais un conseiller insiste, le gouvernement « souhaite toujours » la suppression totale de la taxe, sauf, pourquoi pas, pour les plus riches.
Et ce conseiller d’évoquer ceux qui parmi les Français paient plus de 50 000 euros de taxe d’habitation par an, et qui pourraient donc continuer de le faire... Toute une série d’hésitations qui illustrent le difficile chemin du crête emprunté par l’exécutif : tenir compte des résultats du débat national sans changer de cap.
avec rfi.fr
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