Quatre mois de mensonges et la confession de l’ancien ministre du Budget ébranlent le gouvernement Hollande et la démocratie française.
Tout a commencé mardi 4 décembre 2012, avec la révélation d’un enregistrement vocal de Jérôme Cahuzac par le site Mediapart, enregistrement dans lequel il évoque l’existence d’un compte à la banque suisse UBS. Le ministre du Budget dément immédiatement, jugeant les informations de Mediapart "diffamatoires". Il accuse le site de ne pas apporter de preuves assez solides pour l’accuser, et assure qu’il "ne se laissera pas impressionner".
Malgré l’ouverture le 8 janvier d’une enquête préliminaire, Cahuzac est maintenu au gouvernement. Il déclare devant les députés, à l’Assemblée Nationale : "Je n’ai pas, et je n’ai jamais eu de compte bancaire à l’étranger".
Le 19 mars, tout s’accélère : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour blanchiment et fraude fiscale. Cahuzac démissionne immédiatement du gouvernement, tout en affirmant que cela ne "change rien à [son] innocence ni au caractère calomniateur des accusations lancées" contre lui.
Le 2 avril, c’est le choc. Le Canard Enchaîné explique que l’ex-ministre du Budget a confirmé aux juges l’existence d’un compte en Suisse, transféré à Singapour, sur lequel se trouvent environ 600 000 euros. Il est alors mis en examen pour blanchiment et fraude fiscale. Le coup est dur pour le gouvernement et le chef de l’Etat, qui accuse Jérôme Cahuzac de "trahison".
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