Le jeune déviant sexuel est soupçonné originaire du camp pour réfugiés congolais de Gihembe.

TV1 qui rapporte la nouvelle interroge Ronard Mwine, secrétaire Exécutif de Cellule Gihembe, à ce propos qui confie que la famille frappée d’opprobre pour cette perversion sexuelle commise par son fils a versé à la propriétaire du mouton une somme de 40.000 Frw pour acheter un autre, le fils s’étant volatilisé.

"Rien ne m’a été versé. Et le criminel est là. Non inquiété. j’alerte les autorités pour qu’elles l’arrêtent et ne font rien", se plaint Mukeshimana, la propriétaire qui veut voir ce pervers arrêté et écoper une peine d’emprisonnement de 6 à deux ans selon le code pénal rwandais. Les autorités d’investigation policière disent ne pas être en mesure d’arrêter ce jeune homme du moment que les preuves de son crimes ne sont pas réunies.

Mais cette perversité sexuelle, fausse ou vraie, montre que la société rwandaise a un défi culturel de taille, celui d’une éducation sexuelle tronquée et truffée de beaucoup de tabous. Un défi qui interpelle les institutions publiques et la société civile rwandaises au moment où le Rwanda tente de prendre son cheval de bataille pour son industrialisation et sa transformation économique.

Cette tendance économique du pays doit s’accompagner d’une libéralisation des énergies intellectuelles et du plein épanouissement de la jeunesse rwandaise.