Une réunion de campagne pour la construction des salles de classe en vue de réaliser l’objectif de 12 ans d’éducation de base pour tous a regroupé ce mardi les autorités toutes les instances du secteur de Gisozi dans la mairie de Kigali.
Le sujet du jour était la collecte de fonds pour la construction de 8 salles de classe recommandées par le district de Gasabo à ce secteur en vue de respecter le programme lancé récemment par le gouvernement rwandais de 12 ans d’éducation de base pour tous.
Cette discussion a regroupé le conseil consultatif du secteur de Gisozi, les employés de ce secteur, les conseils consultatifs des deux cellules du secteur de Gisozi ainsi que les comités de chaque village (agglomération ou « imidugudu »).
Une activité déjà amorcée, la construction de nouvelles salles de classe suscite également la contribution financière des autorités pour sensibiliser les parents à contribuer aussi à ce programme d’éducation pour tous.
C’est dans ce cadre que les autorités du secteur de Gisozi, dans la ville de Kigali, ont souscrit ce mardi de verser une somme de 2.200.000 francs rwandais qui devra être collectée pour la construction des salles de classe dans ledit secteur.
Les 12 ans d’ « éducation de base pour tous » combinent six années de primaire et six années d’enseignement secondaire. Elle entend faciliter les déplacements des élèves qui effectuent de longues distances pour aller à l’école réduisant ainsi le coût du transport et d’autres charges supportées par les parents.
Selon la secrétaire exécutive du secteur de Gisozi, Patricia Murekatete, cette politique d’éducation sera une mise à niveau de l’éducation de base de neuf ans déjà en cours au Rwanda, qui combinait six années d’enseignement primaire et les trois premières années de l’enseignement secondaire communément appelées tronc commun.
Le programme a prévu d’augmenter le taux de scolarisation au niveau primaire et secondaire et de la sorte, éradiquer l’analphabétisme parmi les jeunes rwandais.
Le défi auquel fait face ce secteur dans la réalisation de ce programme est la contribution minime des parents, qui s’excusent auprès des autorités disant que l’idée tombe mal étant donné qu’un autre programme du gouvernement exige des contributions pour la mutuelle de santé.
Mais la participation des parents ne s’arrête pas au financement, car ils participent aux travaux de construction de ces classes lors des travaux communautaires.
Il est prévu que les nouvelles salles de classes soient prêtes dans un délai plus ou moins court afin d’accueillir les élèves dès l’année scolaire prochaine.
Photo : Les autorités de toutes les entités administratives de Gisozi en réunion
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