Green Party et PS Imberakuri ; De jeunes dynamiques partis entrent pacifiquement dans l’arène politique

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 27 décembre 2012 à 09:18

Green Party non encore officiellement agréé recrute à la base communautaire et le PS Imberakuri multiplie le débat au sein du Forum de Concertation des Partis Politiques Agréés pour un environnement électoral sain et transparent au Rwanda.
Le parti écologique Democratic Green Party of Rwanda non encore agréé au Rwanda a commencé à sensibiliser les citoyens à ses principes et son programme politique.
Au micro de IGIHE, Frank Habineza, Président du Parti, a déclaré que ses partisans font tout pour (...)

Green Party non encore officiellement agréé recrute à la base communautaire et le PS Imberakuri multiplie le débat au sein du Forum de Concertation des Partis Politiques Agréés pour un environnement électoral sain et transparent au Rwanda.

Le parti écologique Democratic Green Party of Rwanda non encore agréé au Rwanda a commencé à sensibiliser les citoyens à ses principes et son programme politique.

Au micro de IGIHE, Frank Habineza, Président du Parti, a déclaré que ses partisans font tout pour recruter assez d’adhérents et que le parti est prêt pour se faire officiellement enregistrer au début de 2013. Le parti est, a-t-il ajouté, prêt pour les législatives prochaines au cas où il sera agréé.

Recrutement des adhérents

« Nous ne perdons pas courage. Nous sommes entrain de recruter des adhérents. Il est encore temps pour nous préparer aux élections législatives. Si l’agréation que nous cherchons se fait avant mars 2013, nous pourrons participer à ces élections. Mais quand cette agréation traîne, ce n’est pas bon car ça demande que nous nous implantions dans tout le pays or le temps qui reste est très court », a déclaré Habineza rappelant que le parti au pouvoir fait sa campagne électorale à chaque occasion au point que la période électorale survient quand il a terminé ses activités y relatives.

“Nous avons des coordinateurs d’activités au niveau de chaque district et leurs adjoints au niveau de secteurs administratifs du pays. Ce sont eux qui sont chargés de recrutement. Ils distribuent des prospectus du parti. Il ne nous est pas interdit de faire des recrutements surtout que la demande d’agrégation officielle de notre parti ne nous est pas encore refusé », a dit Frank Habineza.

Les activités de campagne électorale peuvent bien commencer surtout que même cette question est discuter au niveau du Forum des Partis Politiques agréés dans le pays où des voix s’élèvent exigeant une réorganisation des instances administratives qui ne doivent pas être sous la coupe d’un seul parti politique au pouvoir.

Un maire de district ne doit pas etre Président d’un parti donné

« Il n’est pas acceptable que le Maire d’un district ou un Secrétaire Exécutif d’un Secteur administratif donnés soient en même temps des Présidents locaux de parti. Ce maire est l’élu de tous les citoyens de son district. Dans tous les cas, les citoyens les perçoivent plus comme des délégués de leurs partis que comme leurs dirigeants. Certains peuvent même avoir difficultés à obtenir des services de la mairie ou du Secteur à cause des sensibilités politiques différentes. La proposition est que les affaires du parti FPR soient gérées par le Secrétaire Exécutif de District », déclare Mme Christine Mukabunani s’adressant au Ministre James Musoni de la Bonne Gouvernance au cours d’une séance du FFP.

Une remarque qui a nécessairement été consommée quoiqu’elle n’ait pas immédiatement été débattue.

Dans un entretien avec Igihe, cette politicienne a déclaré que son parti continue son recrutement et que des 30 districts du pays, son parti est présent dans 24 jusqu’à la base communautaire.

Une tolérance et respect mutuels exigés

Ces jeunes partis dynamiques demandent que le parti au pouvoir les considère comme ses partenaires en développement et non comme adversaires.

« Jamais nous ne tolérerons ni n’autoriserons des manifestations brutales et violentes. Le Green party est un parti pacifique. Nos réclamations seront faites dans ce sens », a déclaré Joseph Habineza montrant que la résolution d’un défi donné par voie violente est anti démocratique.

De son côté, le PS Imberakuri raille certains dirigeants de base qui malmènent quelques uns de ses adhérents dès qu’ils sortent des séances de sensibilisation organisées par les cadres nationaux du parti qui sillonnent le pays en faisant leur campagne d’éducation aux idéaux du parti.

« Il arrive de temps à autre que, quand nous terminons un séminaire de sensibilisation dans un district donné, l’un ou l’autre membre local du PS Imberakuri soit convoqué par le maire pour lui demander pourquoi il a adhéré au PS Imberakuri. Nous discutons de tous ces petits problèmes au sein du FFP. Nous avançons bien. C’est ainsi que nous faisons de la politique de l’opposition mais non de la confrontation », a déclaré à Igihe Mme Mukabunani.

Du côté des autorités gouvernementales en charge de la gestion du porte feuille des partis politiques, la question est de savoir comment se comportent ces partis qui demandent l’agrégation.

Non à l’agréation dictée de l’extérieur

« Ils n’ont pas à faire peur comme quoi ils sont soutenus par les Occidentaux. S’ils viennent de cette façon-là, nous n’acceptons pas », a déclaré le Ministre James Musoni, Bonne Gouvernance, excédé par la campagne médiatique lancée par certaines formations politiques de la diaspora rwandaise.

L’environnement politique électoral risque de changer positivement avec l’an 2013 qui vient où il y aura un rendez-vous électoral pour les législatives. Le comportement des partis dans leur campagne électorale justifiera les résultats ?

Il est intéressant de savoir comment certaines questions sont débattues dont la composition de la Commission Electorale Nationale et celles des observateurs électoraux des partis.

A cette question il s’ajouterait que le FFP devrait suggérer que le nombre arrêté de ces observateurs électoraux devraient être suffisamment équipés, porter les uniformes de leurs partis et pouvoir être efficaces dans tous les bureaux de vote.

Ce sera un point de gagné qui clouera le bec aux formations politiques désidéologisées de la diaspora rwandaise.


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