Guinée : un mort et 5 blessés par balle lors d’une manifestation à Conakry

Redigé par Juene Afrique
Le 26 avril 2013 à 01:47

Guinée : un mort et 5 blessés par balle lors d’une manifestation à Conakry © AFP Au moins une personne a été tuée et cinq ont été blessées par balle lors d’une manifestation d’opposants jeudi à Conakry réclamant la tenue le 30 juin d’élections législatives "libres et transparentes", a appris l’AFP de source hospitalière. Le jeune homme mort, Boubacar Diallo, âgé de 16 ans, a été tué par balle. Il est mort sur le coup alors qu’il se trouvait devant son domicile au moment où les forces de l’ordre pourchassaient (...)


Guinée : un mort et 5 blessés par balle lors d’une manifestation à Conakry © AFP
Au moins une personne a été tuée et cinq ont été blessées par balle lors d’une manifestation d’opposants jeudi à Conakry réclamant la tenue le 30 juin d’élections législatives "libres et transparentes", a appris l’AFP de source hospitalière.

Le jeune homme mort, Boubacar Diallo, âgé de 16 ans, a été tué par balle. Il est mort sur le coup alors qu’il se trouvait devant son domicile au moment où les forces de l’ordre pourchassaient des manifestants qui revenaient d’un meeting des chefs de l’opposition, selon cette source.

"La répression a fait encore cinq blessés par balle qui ont reçu des soins dans divers centres de santé et cliniques de la ville", a ajouté cette source.
La mort du jeune homme a été confirmée par le chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, qui s’est rendu à la morgue de l’un des principaux hôpitaux de Conakry, l’hôpital Donka, où son corps a été transporté.
"Voilà une preuve de la barbarie des forces de l’ordre qui pourchassent les militants de l’opposition jusque dans leur famille pour les tuer", a affirmé M. Diallo.

Damantang Albert Camara, porte-parole du gouvernement guinéen, interrogé et informé de ce décès par un journaliste de l’AFP, l’a jugé "regrettable".

Dans un communiqué publié peu auparavant en fin d’après-midi, le porte-parole avait fait état "de quatre blessés, deux parmi les manifestants et deux au sein des forces de l’ordre".

"Le gouvernement regrette et condamne fermement la tournure que la manifestation, annoncée pacifique et autorisée par l’Administration, a prise à Conakry, basculant dans une violence que personne n’aurait souhaitée", ajoutait le texte.


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