Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, dénonce la Human Rights Watch (HRW) d’avoir créer une rumeur accusant le Rwanda de l’implication dans la crise de l’Est du RDC. « Ces accusations sont ridicule » a-t- elle.

Mushikiwabo répondait aux questions des journalistes au siège des Nations Unies à New York. « Je suis à New York pour les affaires des Nations Unies aussi bien aux discussions bilatérales à Washington. »

« Il est important pour ceux d’entre nous qui veulent la paix de ne pas permettre une guerre des mots qui commencent à blesser des personnes innocentes dans la région. »

Le ministre a exhorté celui qui se soucie de la région des Grands Lacs de se calmer, examiner les faits et le contexte de la RDCongo.

Elle a déclaré que ces rapports multiples ont un impact dangereux sur la vie des citoyens de la RDC et du Rwanda. « Cela est extrêmement dangereux » a-t-elle mentionné.

« Je veux éclaircir la situation récente de sécurité à l’Est de la RDC. Il semble y avoir des informations erronées. Le Rwanda a été un sujet des accusations ridicules liées à une situation sécuritaire en RDC. Ce n’est pas la première fois que le Rwanda soit un bouc émissaire pour des problèmes de la région » a expliqué Louise Mushikiwabo.

Répondant à la lettre de la RDC envoyé récemment à l’Organisation des Nations Unies, Louise Mushikiwabo a fait savoir que : « la lettre a été envoyé alors que j’étais dans un avion pour Kigali après une réunion avec des autorités de la RDC sur la situation dans l’Est de la RD Congo. »

« Nous (Rwanda) sont conscients du fait que la RDC a adressé une lettre au conseil de sécurité de l’ONU. Le Rwanda et la RDC se sont engagés dans des discussions et nous allons continuer à se rencontrer. J’étais en RDC pour des entretiens concernant le mécanisme de vérification conjoint et des opérations contre des rebelles des FDLR ».

Le Ministre Mushikiwabo a souligné qu’étant donné la gravité de la violence et la peur de l’escalade potentielle, le Rwanda a engagé des différents acteurs dans la région et des autorités de la RDC pour que la situation ne s’aggrave pas.

« Quoi qu’il arrive, la violence doit cesser rapidement en RDC. Les réfugiés devraient être autorisés à rentrer chez eux. Nous avons vu la violence contre les citoyens rwandais en RDC. Onze jeunes gens rwandais ont été capturés en RDC, battus et torturés, près de leurs propres maisons à Rubavu sur le côté rwandais. »

Mushikiwabo est accompagnée par Eugène-Richard Gasana, représentant permanent de la république Rwandaise à l’ONU et le major Patrick Karuretwa, Conseiller à la sécurité du président.