IBUKA-France contre crime sur journalistes de Charlie Hebdo

Redigé par Marcel Kabanda d'IBUKA-France
Le 9 janvier 2015 à 03:15

IBUKA-France compatit avec les familles endeuillées par des fanatiques religieux. Cette association trouvent que ce crime commis sur des journalistes de Charlie Hebdo est crapuleux. Elle fait un rapprochement avec les crimes de génocide qui visaient des tutsi au Rwanda en 1994 pour le simple fait d’appartenir à cette ethnie. Pour le Président d ;IBUKA-France, toute ségrégation criminelle est une négation de la démocratie et de l’autrui.
Note de l’édition
Ci après le communiqué signé Marcel Kabanda. (...)

IBUKA-France compatit avec les familles endeuillées par des fanatiques religieux. Cette association trouvent que ce crime commis sur des journalistes de Charlie Hebdo est crapuleux. Elle fait un rapprochement avec les crimes de génocide qui visaient des tutsi au Rwanda en 1994 pour le simple fait d’appartenir à cette ethnie.
Pour le Président d ;IBUKA-France, toute ségrégation criminelle est une négation de la démocratie et de l’autrui.

Note de l’édition

Ci après le communiqué signé Marcel Kabanda.

En pensant aux victimes du fanatisme survenu il y a vingt ans au Rwanda, en mémoire de la cinquantaine de journalistes morts pour avoir dénoncé ce fanatisme, Ibuka France condamne avec fermeté les crimes commis hier matin contre les journalistes de Charlie Hebdo et les fonctionnaires de police qui assuraient leur protection.

Nous tenons à rendre hommage aux victimes, à exprimer nos condoléances les plus émues aux familles désemparées, à la presse éprouvée, aux lecteurs de Charlie Hebdo et aux Forces de police sous le choc.

Aucune cause, qu’elle soit sociale, politique ou religieuse, ne peut légitimer l’option d’une haine de l’autre allant jusqu’au meurtre froid et au massacre de masse. Ceux qui pour des raisons sectaires ont planifié l’attentat contre Charlie Hebdo visent plusieurs cibles à la fois : les jeunes qu’ils continuent de détourner du chemin de l’école pour les transformer en assassins froids, la liberté de penser et la puissance de création qu’elle génère, la possibilité de rire et la joie de vivre ensemble qu’elle procure.

Plus que de symboles, ce sont les piliers de la démocratie qui ont été attaqués.
Par la violence, les assassins qui ont frappé hier matin ne cherchent qu’une chose : nous conscientiser à la différence ou nous prouver que nous ne pouvons pas vivre ensemble. Nos leaders politiques qui, dans leur ensemble, ont appelé à l’unité et contre l’amalgame, ont été remarquables.

La démocratie est belle, mais elle est vulnérable. Cabu, Charb, Tignous, leurs collègues et les deux officiers de police, Ghislaine Dupont et Claude Verlon assassinés il y a un an au Mali, seraient morts pour rien si nous devions y renoncer pour suivre la voie de l’intolérance que la peur du terrorisme nous indique.

Plus que jamais, Paris doit montrer au monde ce qu’elle est : le lieu où a été signée la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Nous aussi nous sommes CHARLIE au quotidien.


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