Après Cluny en juin 2012, Dieulefit en juin 2013, Bègles en novembre 2013 une nouvelle inauguration se profile en France pour la mémoire des victimes du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, le prochain 17 mai 2014. Cet événement se tiendra dans le cadre des 20èmes Commémorations du Génocide des Tutsi et revêt en cette occasion une importance particulière.

Cette cérémonie, organisée par la Municipalité de Chalette sur Loing et Ibuka France (avec sa Cellule Locale du Montargois), aura lieu à 11h au square Tarass Chevtchenko (rue de la Folie) à Chalette (45120 - Loiret).

Elle sera suivie d’un verre de l’amitié. Elle réunira des représentants des associations nationales et locales ayant un lien avec les différents génocides du 20è siècle, les associations nationales et locales à but humanitaire ayant un lien avec les questions africaines, des auteurs de livres et documents se rapportant au génocide des Tutsi, des témoins rescapés et des amis du Rwanda.

L’inauguration se fera en présence de l’Ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kabare, par Frank Demaumont le Maire de Chalette-Conseiller Général du Loiret et Marcel kabanda le Président d’Ibuka France.

La Cellule Locale d’Ibuka du Montargois, créée en 2007 après 3 années d’activités "informelles" dans le cadre d’Ibuka France est constituée de 25 membres, amis du Rwanda et rwandais.

Parmi ses objectifs, il y a l’amélioration et l’augmentation du champ des initiatives pouvant être prises en faveur des rescapés du génocide des Tutsis, au Rwanda et en France, la décentralisation de la réflexion, du débat et de l’action d’Ibuka - Section France en matière d’information, de perpétuer la mémoire des victimes, et la lutte contre le négationnisme et le révisionnisme.

Espérence Patureau Gahongayire(en pagne sombre) , Présidente Cellule Locale du Montargois d’Ibuka-France

Ses activités ont constamment privilégié l’action de soutien aux rescapés au Rwanda, depuis l’aide à des veuves du génocide (construction d’une maison et lancement d’un élevage caprin), l’envoi de matériel médical (prothèses, orthèses, fauteuils roulants, béquilles etc....) pour des rescapés mutilés et handicapés, la création d’un atelier de couture pour des orphelins (10) du génocide, et depuis 4 ans avec le Club Urumuri, constitué d’une quarantaine d’orphelins vivant en groupe depuis le génocide (dont le plus jeune avait un an en 1994) dans le cadre de leurs études scolaires, universitaires et formation professionnelle pour atteindre leur autonomie financière.

Entretien signé Karirima A. Ngarambe