Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
Jeune Afrique : Vous venez d’être élu à la présidence de l’Union africaine. Est-ce un honneur pour le Tchad ? Le signe de son influence grandissante sur le continent ?
Idriss Déby Itno : Ni l’un ni l’autre. C’est une charge, une responsabilité. Les chefs d’État me l’ont demandé. J’ai accepté, comme beaucoup d’autres avant moi, qui ont été désignés de la même manière.
Dans votre discours de clôture du Sommet, vous avez particulièrement insisté sur les cas du Soudan du Sud et du Burundi. Qu’envisagez-vous de faire au sujet de ces crises ?
C’est une préoccupation forte. Nous avons peur pour le Burundi. Il y a des antécédents dans ce pays et, au Rwanda voisin, il y a eu un génocide en 1994. C’est une crise avec des origines politiques dans un pays qui a peu d’ethnies. Et j’ai peur que la situation se dégrade. Au Soudan du Sud, c’est aussi un problème politico-ethnique. Il est de notre responsabilité d’agir.
Avec africatime.com
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