Pendant le débat sur la lutte contre l’usage des stupéfiants dans la jeunesse, ce 20 décembre 2011, la première dame a exhorté les jeunes, les dirigeants du pays ainsi que les parents à considérer les stupéfiants ainsi que les boissons alcoolisées comme étant prohibés.
 
Le slogan de ce séminaire, organisé par « Imbuto Foundation » en collaboration avec la Police Nationale était « luttons pour une vie saine de notre jeunesse en lui évitant les stupéfiants et les boissons alcoolisées ». 

Elle a continué en disant que la question a été, à maintes fois, mis en exergue, mais qu’il n’y a pas de mesures effectives qui ont été prises à ce sujet, vu que les conséquences qui résultent de l’usage des stupéfiants sont le viol, le banditisme et le désespoir.

« Il est important pour les parents de prendre au sérieux leurs rôles d’éducateurs ».

Elle a demandé aux propriétaires des cabarets et des boîtes de nuit de déraciner l’usage des stupéfiants dans la jeunesse, de songer certes à leurs intérêts, mais aussi au bien-être de la jeunesse.

Madame Jeannette Kagame a aussi appelé la population rwandaise à ne pas banaliser l’ivresse, et a exprimé ses inquiétudes de voir la jeunesse ruinée par les stupéfiants. 
 
Les statistiques de la police démontrent que l’année passée, 2090 kilos de drogue ont été saisis, ainsi que 2011 vendeurs dont 112 n’ont pas encore atteint 18 ans et 1684 qui sont entre 18 ans et 35 ans.

La police a annoncé que Kigali est la région du Rwanda dans laquelle la drogue est la plus consommée, le district de Gasabo vient en tête suivi de Nyarugenge, Kirehe, Kayonza et Burera en cinquième position.

Joseph Uwagaba, ancien drogué, a témoigné de son expérience de toxicomane. Il avait commencé à se droguer à l’âge de 11 ans, il a expliqué qu’il prenait plusieurs sortes de drogues, la cocaïne, la marijuana, et la liqueur traditionnelle (Kanyanga).

« Il n’y a pas d’autres intérêts dans la consommation de la drogue, si ce n’est que ruiner la santé » confie-t-il.

Charles Kabanda, le représentant des parents d’enfants, se trouvant à Iwawa, a appelé les autres parents à mieux surveiller leurs enfants.

Les recommandations de ce séminaire sont la consolidation de la lutte contre la drogue et l’instauration des centres de réhabilitation.

Dans les hôpitaux psychiatriques, 20 % des cas sont ceux qui y sont à cause de la drogue.