Les politiciens burundais ont signé les Accords d’Arusha le 28 Août 2000. Ces accords ont conduit à un cesse-le feu et un retour au calme dans le pays. Les divisions entre ethnies ont aussi été atténuées. Bien que ces accords ont produits une suite favorable, du travail reste à faire. Notamment, la mise en place de la commission vérité-réconciliation ainsi que une cour spéciale pour le Burundi chargée des crimes commises au cours de la guerre civile.
Depuis l’accession à l’indépendance du Burundi en 1962, les pouvoirs qui se sont succédé ont eu peu de sympathie de la part de certains burundais. Ils ont été toujours reprochés dominé par l’ethnie Tutsi. Cela a fait que des groupes des Hutu ont dit que l’ethnie Hutu n’a pas de paroles dans le pays et ont pris la voie du maquis. Dès lors, des guerres ont éclaté et ont duré des années emportant de milliers et de milliers de Burundais. Le souffle de paix qui a plus ou moins apaisé le pays est venu avec la signature des accords de pays d’Arusha. Ces accords ont été signés par 17 partis politiques à savoir : ABASA, ANADDE, AV-INTWARI, CNDD, FRODEBU, FROLINA, INKINZO, PARENA, PALIPEHUTU, PIT, PL, PP, PRP, PSD, RADDES, RPB et UPRONA. Ce document résultant des pourparlers contient les convenances de l’organisation des institutions et le partage des pouvoirs suivant des quotas ethniques.
Le constat est qu’il y a encore à faire...
Après presque 14 ans de la signature des Accords d’ARUSHA, l’association FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement) a organisé ce 6 Février 2014 un atelier où étaient conviés les partis politiques et les représentants des confessions religieuses et la société civile. Au cours de cet ateliers, il a était passé un revue les réalisations déjà effectuées dans l’application des accords d’Arusha. De plus, ils ont étudié aussi comment renforcer le pas déjà franchi et continuer dans la mise en application de ce qui n’est pas encore fait mais qui figure dans ces accords de paix d’Arusha.

L’ancien chef d’Etat, le sénateur Sylvestre Ntibantunganya qui a présenté une étude sur la mise en application des accords d’Arusha, a dit que personne ne devrait manifester une considération particulière sur le dialogue qui a eu lieu à Arusha. Ntibantunganya a montré les accords d’Arusha sont la base première des élections des autorités actuelles. Voir les élus terminés leurs mandats, les Accords d’Arusha y sont pour grand-chose, a soulevé Sylvestre Ntibantunganya. Il a rappelé qu’avant ces accords, deux dirigeants ont été tué aussi que d’autres autorités du pays. L’ancien chef d’Etat trouve que les burundais devraient faire un recul et regarder les Accords d’Arusha pour accomplir les desiderata qui y figure. Ici, il a cité entre autres la mise sur pied de la commission vérité-réconciliation et la cour spéciale pour le Burundi pour que justice soit rendu pour les crimes commises durant la guerre.
L’Honorable Sylvestre Ntibanganya a mentionné que si la Commission Nationale Terres et autres Biens était venu après la Commission vérité-réconciliation, les polémiques qui sont sur toutes les lèvres aujourd’hui n’auraient pas eu lieu. Cela est dû au rejet des crimes mutuels qui sont entre les ethnies. Chaque ethnie se considère comme détenteur de la vérité. Au moment où la question de représentantivité avait trouvé de solution, il était grand temps que les autorités se concentrent sur l’indépendance de la justice et autres maux de la société burundais, dit Sylvestre Ntibantunganya.

Pour Pacifique Nininahazwe, le président du FOCODE, organisation qui a initié cet atelier, a fait savoir que bien que le problème de représentativité ethnique a trouvé remède, il reste la question d’accorder l’indépendance aux différentes institutions pour que certaines ne soient plus instrumentalisées pour opprimer ceux qui n’ont pas le point de vue des choses avec le pouvoir. Pacifique Nininahazwe dit que les lois de procédures dont les burundais élisent leur propres représentants devraient être revues. Ceci pour couper court avec les représentants qui se comportent comme les représentants de leurs partis politiques.
Dans cet atelier, le parti URPONA qui connait ces derniers jours une crise était représenté par Jean Baptiste Manwangari et Evariste Ngayimpenda. Le parti FNL quand à lui par Agathon Rwasa et Jacques Bigirimana qui tous se sont présenté comme président du parti FNL. Mais ce dernier est celui reconnu par le ministère de l’intérieur.



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