La Cour administrative de Jakarta a rejeté, lundi, la dernière voie de recours à disposition du Français Serge Atlaoui, condamné à mort en 2007 pour trafic de drogue en Indonésie. Ses avocats envisagent de nouvelles procédures.
La Cour administrative de Jakarta a rejeté, lundi 22 juin, un recours du Français Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie. Le parquet a déclaré que c’était bien la dernière voie de recours à disposition du Français, même si aucune date n’a encore été fixée pour son exécution. Ses avocats envisagent de nouvelles procédures.
Dans la procédure intentée devant la Cour administrative, les avocates indonésiennes du Français ont fait valoir lors de précédentes audiences que le président indonésien n’avait pas examiné le dossier de Serge Atlaoui avant de rejeter sa demande. Avant même que la décision ne soit rendue, les avocates de Serge Atlaoui avaient indiqué envisager d’autres recours.
Incarcéré depuis dix ans dans ce pays d’Asie du Sud-Est, Serge Atlaoui, 51 ans, devait être exécuté le 29 avril avec huit autres condamnés pour trafic de drogue dans le cadre d’affaires distinctes - deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien - mais son nom avait été retiré de la liste au dernier moment.
"Graves dysfonctionnements de la justice indonésienne"
Les autorités indonésiennes avaient invoqué cette procédure en cours, sur fond de pressions diplomatiques françaises. Dans le cadre des efforts entrepris par la France, opposée à la peine de mort, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait en effet écrit en avril à son homologue indonésienne, déplorant de "graves dysfonctionnements de la justice indonésienne" dans l’affaire Atlaoui.
Les exécutions avaient provoqué de vives protestations internationales, tandis que les autorités indonésiennes prévoyaient déjà d’autres exécutions. Mais depuis plus d’un mois, la question de nouvelles exécutions n’avait plus été abordée.
Serge Atlaoui, soudeur de profession, affirme qu’il n’a fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d’ecstasy.
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