Interdite de vol car son short est trop court : "Je ne dérangeais personne".

Redigé par IGIHE
Le 2 juin 2016 à 12:24

Une jeune américaine a été interdite d’accès pour un vol Boston-Seattle, courant mai, pour une raison bien singulière. Trop court, le short qu’elle portait ne semblait guère au goût du personnel d’embarquement.
Elle avait enchaîné les contrôles de sécurité, montré son passeport, comme demandé, aux membres de la compagnie aérienne. Mais elle ne se doutait pas qu’il lui faudrait, en plus, penser à couvrir ses jambes pour monter dans l’avion. Elle, c’est une jeune américaine de 26 ans, artiste burlesque de (...)

Une jeune américaine a été interdite d’accès pour un vol Boston-Seattle, courant mai, pour une raison bien singulière. Trop court, le short qu’elle portait ne semblait guère au goût du personnel d’embarquement.

Elle avait enchaîné les contrôles de sécurité, montré son passeport, comme demandé, aux membres de la compagnie aérienne. Mais elle ne se doutait pas qu’il lui faudrait, en plus, penser à couvrir ses jambes pour monter dans l’avion. Elle, c’est une jeune américaine de 26 ans, artiste burlesque de profession, qui se fait surnommer Maggie McMuffin. Le 18 mai, elle s’est vue interdire l’accès à un vol de la compagnie Jetblue, pour cause de short... trop court.

La scène, d’abord relatée sur Facebook par une amie de la jeune femme, se déroule à l’aéroport de Boston. Maggie McMuffin, contactée par metronews mercredi 1er juin dans la soirée, nous raconte sa mésaventure : "Je revenais de New York et j’avais une correspondance à Boston. Au moment d’embarquer, on m’a dit de me couvrir pour monter dans l’appareil." Le motif ? "Nous sommes une compagnie familiale".

"Juger, contrôler le corps des femmes"

Maggie poursuit : "J’ai été surprise par cette demande. J’avais voyagé avec la même compagnie plus tôt dans la journée, dans la même tenue. Cela m’a un peu mise en colère. Je n’avais rien d’autre à me mettre... Je leur ai proposé de nouer un sweat autour de ma taille, ou de me donner une couverture pour que je me couvre. Mais ils m’ont conseillé d’aller acheter quelque chose d’autre dans l’aéroport. Quand j’ai refusé cette option, ils m’ont dit qu’ils pouvaient reporter mon vol. Alors, j’ai couru et j’ai fini par trouver un autre vêtement à porter..."

Une nouvelle jupe, plus longue, passée par dessus son short, la cliente peut enfin monter à bord de l’avion. Mais elle se souvient amèrement de cette expérience. "Je ne dérangeais personne et ma tenue n’affectait en rien la sécurité à bord. Mais tristement, je constate qu’il est courant de juger et de contrôler les habits ou le corps des femmes".

"Un bon d’achat en signe de bonne volonté"

Contactée par metronews, la compagnie Jetblue n’a pas encore répondu à nos sollicitations. Mais au MailOnline Travel, elle a pu confirmer la survenue de cet épisode, et assurer qu’elle soutenait l’initiative du membre de l’équipage. "Nous avons décidé de rembourser la cliente du coût du vêtement qu’elle a dû acheter et lui avons offert un crédit sur un futur vol, en signe de bonne volonté" ajoute-t-elle. Un bon d’achat pour compenser un acte de body-shaming, voilà qui devrait plaire à Maggie McMuffin.

metronews.fr


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