Lyon- France : Le procureur général de la République rwandaise, Martin Ngoga a été en conférence avec les délégués d’INTERPOL dans 11 pays principalement européens. Aucours de cette rencontre de travail, Il a été réexaminé les dossiers de poursuite judiciaire contre des présumés génocidaires que le Parquet Général du Rwanda a instruit.

En effet, depuis 2004, le Rwanda a mis 240 présumés criminels de génocide tutsi de 1994 sur la liste de personnes recherchées par INTERPOL. Seuls 35 ont été arrêtés.

Il est dit qu’INTERPOL va investir beaucoup d’efforts pour arrêter ces présumés génocidaires.

“De la conférence, INTERPOL s’est engagé à fond dans la poursuite de ces présumés génocidaires. Nous avons examiné ensemble comment faire l’instruction de plusieurs dossiers des présumés génocidaires en peu de temps”, a déclaré à Izuba Rirashe Jean Bosco Siboyintore chargé de la Cellule de Traque des Génocidaires près le Parquet Général de la République Rwandaise.

Le Rwanda vient d’émettre 240 mandats d’arrêt des présumés criminels de génocide qui résident dans les pays africains, européens et en Amérique du Nord. La dernière rencontre organisée au siège d’INTERPOL à Lyon a enregistré les délégués (magistrats) de plus de 50 pays.

Mick O’Connell, Directeur du Département INTERPOL de Traque des Criminels avait alors déclaré que le travail abattu dans la traque des criminels du génocide Tutsi est assez satisfaisant dans la mesure où certains présumés ont été arrêtés, qu’en plus, les lieux où résident d’autres présumés sont déjâ connus.

“Cependant, le gros travail à venir est l’instruction de leurs dossiers. Puis, il y a l’arrestation à faire pour 9 présumés génocidaires recherchés par le TPIR-Arusha et 130 mandats d’arrêt émis par le Rwanda qui sont là en attente d’être traités”, a déclaré O’Connell.

Le Bureau du Procureur général de la république dit que le gros du travail est du côté des pays africains qui, dit-il, héberge beaucoup de présumés criminels du génocide des Tutsi de 1994.