François Hollande achève mardi 19 novembre sa visite au Proche Orient. Il doit se recueillir ce mardi matin à Jérusalem sur les tombes des victimes de la tuerie de Toulouse, avant de partir pour Tel-Aviv. Une journée placée sous le signe des échanges économiques entre Israël et la France. Lundi soir, le président français a fait un discours à la Knesset, le Parlement israélien, où il a été question de l’Iran et du processus de paix au Proche Orient.
Le président François Hollande devant la Knesset, le 18 novembre 2013
REUTERS/Philippe Wojazer
Dès le départ Benyamin Netanyahu donne le ton. Devant la Knesset et François Hollande, le Premier ministre israélien revendique Jerusalem comme unique capitale du peuple juif. Alors que les Palestiniens voudraient faire de la partie orientale de la ville, la capitale de leur futur Etat.
François Hollande, prend alors la parole pour un discours très attendu. Dans Il rappelle la position de la France. Il se déclare en faveur d’ un partage de Jérusalem, entre deux Etats, israélien et palestinien. « La position de la France est connue, a-t-il affirmé. C’est un règlement négocié pour que les Etats d’Israël et de Palestine, ayant tous deux Jérusalem pour capitale, puissent coexister en paix et en sécurité. »
La colonisation « doit cesser »
Quant à la colonisation, elle « doit cesser, car elle compromet la solution des deux Etats », a-t-il réaffirmé. En contre partie, François Hollande demande aux Palestiniens de garantir le droit d’Israël à vivre en sécurité, et notamment à Mahmoud Abbas - qui l’avait accueilli un peu plus tôt dans la journée - de faire « des efforts » et de « faire preuve de réalisme sur tous les sujets. »
En dehors de cet exercice d’équilibrisme, François Hollande est également intervenu sur le dossier iranien, restant sur une position très ferme. « La France ne laissera pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire », a déclaré François Hollande, se prononçant pour un maintien des sanctions « tant que nous n’aurons pas la certitude du renoncement définitif de l’Iran à son programme militaire ». Un discours très applaudi dans les rangs de la Knesset.
Réaffirmant la forces des relations franco-israéliennes, François Hollande, qui ira se recueillir mardi 19 novembre sur les tombes des victimes de Mohamed Mehra, a également proclamé que la France « combat l’antisémitisme sous toutes ses formes (...) Je réaffirme ici à cette tribune l’engagement de la République française de veiller en toutes circonstances sur la sécurité et l’intégrité des juifs de France », a-t-il insisté.
« Israël est une start-up »
On ne compte plus le nombre de fois où François Hollande a célébré l’amitié franco-israëlienne, amitié sincère et compassionnelle au regard de l’histoire, celle du peuple juif et celle de la France.
Mais dans cette relation, il y a un domaine où l’amitié est un peu en panne, c’est l’économie. La France n’est que le 11e partenaire d’Israël, et François Hollande, en panne de croissance, aimerait bien y remédier. Plus tôt dans la journée, le président français est revenu sur cette thématique.
« Dans le domaine des hautes technologies, vous avez même pris de l’avance, je suis là pour vous rattraper, plaisante-t-il. Vous êtes paraît-il les champions du monde des start-up. Mais d’une certaine façon, Israël est une start-up ». Israël est un jeune pays et la France, sa vieille amie.
Avec notre correspondante, Murielle Paradon et notre envoyé spécial, Florent Guignard
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