Jeunes du monde décidés de casser les négationnistes du génocide Tutsi dont Joseph Matata et Cie

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 13 avril 2013 à 05:33

La semaine de la 19ème commémoration du génocide Tutsi de 1994 a mal commencé avec les forces idéologiques du négationnisme qui tentaient de prendre le dessus sur les cérémonies de commémoration de ce génocide organisées partout dans le monde.
Vendredi, la veille du 7 avril 2013, un certain Joseph Matata dirigeant le CLIIR (Centre de Lutte contre les Injustices et l’Impunité au Rwanda), une association basée en Belgique, a organisé une manifestation blasphématoire sur la place de la Stèle, dédiée au (...)

La semaine de la 19ème commémoration du génocide Tutsi de 1994 a mal commencé avec les forces idéologiques du négationnisme qui tentaient de prendre le dessus sur les cérémonies de commémoration de ce génocide organisées partout dans le monde.

Vendredi, la veille du 7 avril 2013, un certain Joseph Matata dirigeant le CLIIR (Centre de Lutte contre les Injustices et l’Impunité au Rwanda), une association basée en Belgique, a organisé une manifestation blasphématoire sur la place de la Stèle, dédiée au Mémorial du Génocide des Tutsi du Rwanda de 1994 en Commune Woluwe de Bruxelles.

Joseph Matata, chantre de l’idéologie du double génocide et blasphémateur du Mémorial du génocide des Tutsi de la Stèle en commune urbaine de Woluwe-Bruxelles. Les jeunes du monde le questionnent sur ses projets funestes et criminels.

Lui et ses compères voulaient montrer qu’il ne faut pas commémorer uniquement la mémoire des Tutsi génocidés en 1994, que même “les Hutus sont morts massacrés’’, que par ce fait, il faut leur rendre hommage.

Ce groupe va trop loin et parle de double génocide.
Pire encore, se fondant sur la thèse nullifiée du juge antiterroriste français, Jean Louis Bruguières, qui avançait que l’explosion criminelle de l’avion de l’ancien Président du Rwanda, Feu Juvénal Habyarimana, n’est pas une occasion, mais plutôt la vraie cause de la ‘sainte et justifiée’ colère des Bahutu qui ont tué sur toutes les collines du pays les Tutsi parce que leur ‘président venait d’être tué par les ‘Tutsi du FPR’.
Et c’est parti ! L’idéologie est construite et apparemment potable. Elle doit donner lieu à de grandes activités de propagande médiatique pour se faire accepter internationalement. Des intellectuels rwandais de la diaspora appuyés par des lobbies occidentaux qui ont intérêt à ce que toute vérité sur les causes et sur l’unicité du génocide des Tutsi du Rwanda soit diluée, enfourchent une campagne médiatique de grande ampleur.

Du côté du régime de Kigali, on se commet à soigner les manifestations des séquelles de ce génocide avec des moyens de bord.

A l’unité et Réconciliation à la base communautaire appuyée par la justice traditionnelle Gacaca, d’autres chantiers autrement plus performants dans le sens de l’éradication des causes du génocide irritant sérieusement les milieux révisionnistes et négationnistes occidentaux.

Pour l’actuel régime de Kigali, le projet génocidaire est nourri par les machines bureaucratiques des deux régimes de Grégoire Kayibanda (1962—1973) et

du général Juvénal Habyarimana (1973-1994) avec de temps en temps des essais dont les pogroms de 1959, 1961 et 1962 qui, après avoir brûlé les habitations des Tutsi et des partisans de l’UNAR (Union National Rwandaise), rival du parti MDR PARMEHUTU vainqueur des élections présidentielles, le premier président du Rwanda,

Grégoire Kayibanda, a fait une épuration ethnique dans l’appareil étatique.

Plusieurs intellectuels tutsi de ce temps ont étaient alors charriés sur les routes de l’exil s’ils n’ont pas été carrément massacrés.

L’année 1973 réédite ce macabre exploit après avoir constaté, sur l’instigation d’un certain abbé Paganini, que les écoles sont peuplés de jeunes Batutsi à l’intérieur du Pays mais aussi dans les villes des pays limitrophes où ils s’étaient réfugiés, Kampala, Bujumbura, Kinshasa, Dar-es-Salaam, Bukavu, Goma, Lubumbashi et même plus loin comme Dakar, Bruxelles, Moscou…

Le coup d’Etat du Gén. Juvénal Habyarimana vient comme une solution visant à casser cette soi disante hégémonie des Tutsi dans les écoles et dans les établissements publics et Privés du pays.

L’épuration ethnique va encore une fois jeter sur les routes de l’exil d’autres réfugiés Tutsi. On installe alors une structure dite Equilibre ethnique et régional. Bonjour l’Apartheid au Rwanda !

On comprend alors comment le régime de la deuxième république va contrôler toutes les promotions dans l’enseignement et dans la Fonction Publique et dans les rares enterprises privées.

Malheureusement le gâteau national va être de plus en plus petit. Le bouc émissaire sera toujours le Tutsi.

Cette piètre gouvernance sociale ne pouvait qu’aboutir à la solution finale. Les gens lettrés au Rwanda étant peu nombreux et soucieux de garder leurs petits privilèges d’enseignants, d’agronomes ou de techniciens médicaux du coin, ils étaient drapés d’un atour de leader d’opinion. Ceux-là même par qui le génocide a été rendu possible, ont pris le chemin de l’exil avec la non réalisation complète du génocide des Tutsi.

Dès lors, Peuvent-ils se désolidariser de cette idéologie ethnocentriste hutu comme tremplin pour le pouvoir ?

Apparemment, cette idéologie va être battue en brèche. La crainte que la Communauté internationale confirme que le génocide des tutsi est un crime inqualifiable, qu’il s’est déroulé alors que celle-ci tergiversait pour le qualifier ainsi et donc d’intervenir pour le stopper, eh bien, cette crainte se confirme.

Des jeunes gens de la Communauté internationale sur pied d’oeuvre

Des jeunes de diverses nationalités qui n’ont jamais vécu ce drame commencent à, non seulement se poser des questions sur l’inaction de cette Communauté international qui avait juré en 1945, après le génocide des Juifs d’Europe, que plus jamais le génocide ne se répétera nulle part au monde, ces jeunes commencent à comprendre le jeu inhumain des négationnistes et révisionnistes du génocide des Tutsi qui sont pressés de renverser les tendances, de retourner au Pouvoir et de rester impunis.

Ces jeunes gens sont décidés plus que jamais à lutter pour que justice soit rendue aux survivants du génocide tout en traînant devant la justice tous ces anciens leaders d’opinion qui ont déposé leur humanité pour s’aveugler par des postes alléchants et richesses indues pour donner à la population inculte rwandaise l’autorisation morale de tuer le Tutsi.

Elizabeth Kaneza, Présidente de ’Ruanda Connection’

“Souvent nous sommes profondément éprouvés quand nous commémorons nos disparus. Mais pourtant nous avons besoin de nous faire raconter l’histoire du Rwanda, la connaître à fond pour que cet innommable ne se reproduise pas.
Cela va nous aider à savoir qu’il n’y a aucune pomme de discorde entre nous. Cependant, nous devons nous mettre d’accord sur le fait que le génocide a été commis sur les Tutsi, que nous tous en subissons des conséquences…”
, confie Elizabeth Kaneza,une adolescente dirigeant ‘Ruanda Connection’, une Association de droit allemand qui rassemble des jeunes gens dont la plupart sont nés après le génocide des Tutsi ; une association qui ne veut pas entendre parler de divisions ethniques en son sein.

Julien, de Souviens-toi le 7 Avril

Mais quoi encore de cette autre Association de droit belge “Souviens-Toi le 7 Avril” et faite de jeunes belges dirigés par un certain Julien André. Ce dernier explique le motif de la foundation de l’Association :

“Je me suis intéressé au génocide en tapant ma date de naissance sur Google pour un travail scolaire pour lequel j’ai même organisé une conférence à l’école…J’y ai pris conscience qu’il fallait agir car la mémoire de ce fait historique - que beaucoup semblent vouloir faire oublier - est un devoir. Nous nous sommes rendu compte que beaucoup de personnes voulaient que l’on oublie le génocide c’est pour cela que nous avons décider de créer l’association.
Elle a pour but de de lutter contre le négationnisme du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, au Rwanda et ce par le biais d’actions symboliques et d’informations. A court terme, nous allons commencer à donner des conférences dans des écoles pour informer les jeunes sur le Génocide et ses conséquences. A plus long terme, nous voudrions que l’association devienne une idée reprise dans plusieurs pour créer une universalité”
, ainsi le jeune belge Julien se confie-il au micro de Karirima A Ngarambe du quotidien online IGIHE.COM, montrant sa détermination à lutter contre les négationnistes rwandais encourages par l’IDC (Interantionale Démocrate Chrétienne) qui ne se désolidarise pas de sa malheureuse politique coloniale qui s’est incrustée dans le ‘Way of Doing Politics’ des deux régimes rwandais précédents.

Un million d’os devant le Capitole

Le Rwanda diplomatique n’a pas encore assis de grandes strategies de communication pour faire connaître ce génocide avec un accent mis sur la traque de grands ideologues du génocide qui l’ont bien planifié et dont les développements que sont le négationnisme et le révisionnisme du génocide, elements clé qui empêchent une veritable unite&reconciliation qui permet aux citoyens rwandais de s’épanouir et de participer activement à la creation de richesses sociales.

Natale, artiste au million d’os. Pourra-t-elle sensibiliser les 20 millions de touristes qui fréquentent le Capitole pour qu’ils comprennent et compatissent par action au génocide des tutsi ?

Aux USA, on Remarque une jeune fille de 25 ans, Natale, qui, ayant entendu de façon fortuite des informations sur le génocide des Tutsi, ne comprend pas comment les cursus d’enseignement, les discours officiels destinés aux citoyens américains sont vides à propos de cet innommable génocide qui a emporté un million de vies Tutsi en moins de 100 jours.

Elle est étonnée de cette célérité, de cette organization diabolique qui décime en quelques minutes des centaines de milliers d’être humains qui vivent cote à cote avec des voisins qui subitement deviennent des bourreaux.

Elle se décide à decrypter cette criminelle organization du crime étendue sur tout le pays où en un rien de temps, la machine politique étatique transforme un simple paysan très longtemps maintenu dans l’ignorance crasse, dans la pauperisation que la machine pousse graduellement pour qu’il deviant une arme à tuer imparable.

Une jeune américaine Natale decide que les choses doivent changer.

Que toute la Communauté internationale doit de lever et agir non seulement contre les criminels de génocide des Tutsi de 1994, mais aussi pour comprendre le calvaire quotidien que traversent les survivants de ce génocide.

Alors, elle et ses 4 collaborateurs vont sillonner les universités pour des conferences de sensibilisation à son projet de pétrir des os. Un million d’os, un million de Tutsi sauvagement massacres en 1994.


“Natale pétrit ces os dans l’argile. Elle a le projet de les répandre dans une aire du très touristique National Mall qui accueille 24 millions de visiteurs par an, confie-elle au journal local The Northernlight que, pour n’avoir rien compris au génocide des Tutsi durant plusieurs années, elle veut donner sa contribution pour que beaucoup de citoyens du monde en soient au courant.
“En 1ère année d’université, c’est la toute première fois que j’ai entendu parler du génocide qui a eu lieu au Rwanda alors qu’il y avait 9 ans qu’il s’était déroulé. Je me suis emportée pour n’avoir pas été au courant avant. Nous n’avons rien appris à l’école en rapport avec ce génocide. Même personne ne m’en a parlé pendant que je grandissais”
, a-t-elle confié au journal.

Natale déclare entreprendre ce projet avec l’objectif de sensibiliser la Communauté internationale à commémorer la mémoire des victimes du génocide des Tutsi et de soutenir les survivants.

En conclusion, l’espoir du monde reside dans la jeunesse, dans son ideal altruiste et actif.

N’est-elle, la valeureuse artiste Natale, plus compatissante que le Groupe ONU qui, en ce 11 avril, alors qu’elle organize à Kigali, dans les enceintes de son agence PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) les ceremonies de mémoire à ses agents nationaux massacres au cours de ce génocide, sans moue ni honte, a pu declarer que “le PNUD continuera à soutenir les survivants du génocide des tutsi qui ont été dépouillés de leurs chers disparus et de leurs biens pour les aider à refaire leurs vies en toute non dépendance”.

Ces propos d’un diplomate onusien frisent un cynisme eloquent quand on sait que ce sont les Nations Unies qui devraient être le garant des droits fondamentaus de la personne humaine.

Comment ne pas comprendre que réhabiliter les droits fondamentaux piétinés par la horde des Interahamwe en sa presence et sans pouvoir les sauver, la meme ONU a l’obligation en premier de ce pencher sur la rehabilitation de ces droits individuels ?

Comment peut-on penser que dans le cadre du partenariat ONU-Rwanda, le frêle Rwanda peut se pencher comme il se doit à ramener à la vie les pauvres survivants traumatisés que les fraîches séquelles du génocide emportent au jour le jour ?


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