Dans Secret Empires : How the American Political Class Hides Corruption and Enriches Family and Friends ** (Comment la classe politique américaine cache la corruption et enrichit ses familles et amis), Schweizer soutient que la Chine a gagné en influence aux Etats-Unis en s’attirant les bonnes grâces de l’ancien vice-président Joe Biden et sa famille au moyen d’opportunités d’investissement mirobolantes.
Sur Fox & Friends (1), Schweizer a déclaré que ses enquêtes suivent les preuves où qu’elles mènent, et que la corruption concerne les deux côtés du spectre politique.
1,5 milliards de dollars du gouvernement chinois
Schweizer a déclaré que lorsque M. Biden et son fils Hunter se sont rendus à Pékin en décembre 2013, il a été très critiqué pour son indulgence à l’égard de la Chine concernant la mer de Chine méridionale et le commerce. Dix jours après, une société d’investissement appartenant à Hunter Biden obtenait 1,5 milliards de dollars du gouvernement chinois.
« Si Joe Biden ou son épouse reçoit une contribution de campagne de 1 500 $ ou un cadeau de 1 500 $, il doit le déclarer. Mais si ses enfants, ou un frère, une sœur ou un parent obtiennent 1,5 milliard de dollars d’un gouvernement étranger, ils ne sont pas tenus de le divulguer. Il faut que ça change », a dit M. Schweizer.
« Quand il s’agit de suivre l’argent. C’est là où nous finissons toujours : la corruption en politique. »
Corruption en Ukraine
Avant cela – et c’est James Risen du New York Times qui avait révélé l’affaire le 8 décembre 2015 (2) – c’est d’Ukraine que les soupçons de corruption ont plané sur Biden.
James Risen :
Lorsque le vice-président Joseph R. Biden Jr. s’est rendu dimanche à Kiev, en Ukraine, pour une série de réunions avec les dirigeants du pays, l’une des questions à l’ordre du jour était d’encourager une lutte plus agressive contre la corruption rampante de l’Ukraine et des efforts accrus pour maîtriser le pouvoir de ses oligarques.
Mais la crédibilité du message anticorruption du vice-président a peut-être été minée par l’association de son fils, Hunter Biden, avec l’une des plus grandes compagnies de gaz naturel d’Ukraine, Burisma Holdings, et avec son propriétaire, Mykola Zlochevsky, qui était ministre ukrainien de l’Écologie sous l’ancien président Viktor F. Yanukovych avant d’être contraint à l’exil.
Hunter Biden, 45 ans, ancien lobbyiste de Washington, a rejoint le conseil d’administration de Burisma en avril 2014. Ce mois-là, dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment d’argent, des fonctionnaires britanniques ont gelé des comptes bancaires londoniens contenant 23 millions de dollars qui appartiendraient à M. Zlochevsky.
Le Bureau des Grandes Fraudes de Grande-Bretagne, un organisme gouvernemental indépendant, a spécifiquement interdit à M. Zlochevksy, ainsi qu’à Burisma Holdings, et à une autre société appartenant à M. Zlochevsky, d’avoir accès à ses comptes.
James Risen :
« Edward C. Chow, qui suit la politique ukrainienne au Centre d’études stratégiques et internationales, a déclaré que l’implication du fils du vice-président avec la firme de M. Zlochevsky a sapé le message anticorruption de l’administration Obama en Ukraine.
‘Vous regardez la situation de Hunter Biden, et d’un côté, vous créditez le père d’avoir envoyé un message anticorruption’, a dit M. Chow. ‘Mais je pense que malheureusement, cela envoie le message qu’en Amérique, nous sommes hypocrites sur ces questions. »
Une demeure de milliardaire dans le Delaware
Dans le Chicago Tribune du 22 octobre 2014 (3), la journaliste Michelle Malkin* décrit comment Joe Biden s’est fait construire une demeure de plusieurs millions de dollars dans le quartier le plus huppé du Delaware :
« Comme je l’ai déjà signalé, « Daddy » Biden a acquis sa maison de plusieurs millions de dollars dans le quartier « Chateau Country » le plus riche [de Wilmington] dans le Delaware, avec l’aide d’un haut dirigeant de MBNA [le premier fournisseur de cartes de crédit des Etats-Unis, domicilié à… Wilmington]. Après cela, Joe Biden a continué à défendre les intérêts de MBNA au Sénat pendant des années.
Au cœur du marécage
Michelle Malkin : « Le premier emploi de Hunter Biden, le fils de Joe, obtenu après que Joe Biden a remporté sa réélection au Sénat en 1996 dans le Delaware, était chez… MBNA.
Hunter Biden en est devenu vice-président principal début 1998, puis a obtenu un poste au département du Commerce de l’administration Clinton, se spécialisant dans le « commerce électronique », avant de revenir à MBNA trois ans plus tard en tant que « consultant » avec un salaire très élevé. Alors qu’il percevait des honoraires de « consulting » (traduction : népotisme et accès au gouvernement), Hunter Biden devient « partenaire fondateur » du cabinet de lobbying Oldaker, Biden et Belair en 2002.
William Oldaker était l’ancien collecteur de fonds, trésorier de campagne et avocat général de Papa Biden.
Sous la tutelle d’Oldaker, Hunter Biden a exercé des pressions pour le compte de compagnies pharmaceutiques, d’universités et d’autres clients fortunés, encaissant près de 4 millions de dollars en 2007.
Coïncidence, le sénateur Barack Obama, alors sénateur de l’Illinois, a personnellement demandé et obtenu des aides et subventions pour plusieurs clients de Hunter Biden. »
Avec l’aide de papa, « Hunter Biden a été nommé à de multiples postes au sein de conseils d’administration de grosses sociétés, y compris un poste d’administrateur chez Eudora Global. Il s’agit d’une société d’investissement fondée par Jeffrey Cooper, à la tête de l’une des plus grandes sociétés de litige sur l’amiante du pays.
SimmonsCooper, basé dans le comté de Madison, Illinois, a donné des centaines de milliers de dollars aux diverses campagnes politiques de Joe Biden au cours de la dernière décennie – tout en consacrant 6,5 millions de dollars au lobbying contre un projet de loi clé sur une réforme de la charge de la preuve, que l’ancien sénateur Joe Biden a travaillé dur pour faire avorter.
Cooper a également contribué à la campagne au poste de procureur général du Delaware du frère aîné de Hunter, Beau Biden, et a payé Beau Biden pour des consultations juridiques dans des affaires de litiges sur l’amiante. »
Toujours grâce aux intérêts réciproques bien compris, « Biden junior a obtenu un siège au conseil d’administration d’Amtrak, l’entreprise de transport ferroviaire subventionnée par les contribuables et constamment sous perfusion de ‘mesures de relance’, où il a prétendu ne pas agir en tant que lobbyiste, mais plutôt comme ‘défenseur efficace’ du système ferroviaire gouvernemental desservant le corridor Washington-NEw York City pour l’élite des « 1 pour cent ».
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