John Kerry optimiste sur une reprise du processus de paix israélo-palestinien

Redigé par RFI
Le 18 juillet 2013 à 01:52

Le président palestinien Mahmoud Abbas réunit dans l’après-midi la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), pour étudier les propositions de relance du processus de paix israélo-palestinien formulées par John Kerry, le chef de la diplomatie américaine. Ce dernier a affirmé hier, mercredi 17 juillet, en Jordanie qu’il voyait les positions des uns et des autres « se rapprocher ».
John Kerry ne ménage pas ses efforts. C’est sa sixième visite dans la région depuis le printemps. Mardi (...)

Le président palestinien Mahmoud Abbas réunit dans l’après-midi la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), pour étudier les propositions de relance du processus de paix israélo-palestinien formulées par John Kerry, le chef de la diplomatie américaine. Ce dernier a affirmé hier, mercredi 17 juillet, en Jordanie qu’il voyait les positions des uns et des autres « se rapprocher ».

John Kerry ne ménage pas ses efforts. C’est sa sixième visite dans la région depuis le printemps. Mardi soir dans la capitale jordanienne il a discuté pendant 5 heures avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Dans ses démarches de relance du processus de paix, John Kerry a aussi obtenu le soutien renouvelé de la Ligue Arabe.

Reste à savoir si tout cela suffira à sortir de la paralysie qui dure depuis près de trois ans, sans aucune négociations israélo-palestiniennes.

Mahmoud Abbas réunit l’OLP dans l’après-midi à Ramallah pour en discuter. Alors qu’en Israël, le débat fait rage depuis que l’Union européenne a fait savoir qu’elle ferait désormais une différence concrète entre Israël et les Territoires occupés, refusant à l’avenir que ses subventions bénéficient à des organismes israéliens implantés en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est.

Isolement international

La décision européenne continue de faire couler beaucoup d’encre ici, où des voix s’élèvent pour critiquer la politique du gouvernement Netanyahou, qui risque de conduire Israël à un isolement international croissant, faute de progrès en direction de la paix.

A droite de l’échiquier politique israélien, on affirme au contraire que la nouvelle attitude européenne pousse les Palestiniens à l’intransigeance, et compromet donc les efforts de John Kerry.


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