Joséphine Mpore de la Diaspora rwandaise de Belgique prépare une kermesse à l’intention de l’Institut ‘Agahozo Shalom’ de Rwamagana en province de l’Est. La Daspora rwandaise de Belgique a un partenariat privilégié avec cet institut qui accueille des orphelins du génocide des Tutsi de 1994.

« En juillet dernier, j’ai visité cet Institut. J’ai été agréablement surprise de constater que cet Institut héberge des jeunes très disciplinés mus par le souci de devenir des hommes intègres autant que le souhaitent les dirigeants du pays. Au vu du parcours d’orphelin ô combien difficile de ces jeunes, moi, en tant que mère, ils m’ont servi de leçon profonde qui a coïncidé avec mon idéal à atteindre dans le laps de temps qui me reste à vivre sur cette terre, dans la mesure de mes moyens, idéal consistant à apporter mon aide aux nécessiteux. J’ai soumis mon projet à mes supérieurs de la Diaspora rwandaise de Belgique qui m’y ont encouragée », a-t-elle confié à IGIHE lui révélant qu’une soirée de gala se prépare pour le 28 décembre 2014 à l’hôtel Serena de Kigali avec des droits d’entrée de 100$ par personne et 150$ par couple. La fête mettra au centre d’intérêt les jeunes d’Agahozo Shalom auxquels se joindront beaucoup d’artistes connus du public de Kigali.

« Nous souhaitons aider ces orphelins pour qu’ils terminent en beauté cette année 2014 en fêtant la Noël autant que d’autres enfants la fêtent dans leurs familles. Par la même occasion, nous allons nous souvenir de Mme Anne Heyman leur mère qui les a quittés et leur montrer que nous, mères rwandaises, sommes et serons toujours à leurs côtés », a-t-elle ajouté.

Mpore promet que cette activité de fêtes de fin d’année pour les Orphelins d’Agahozo Shalon deviendra une tradition, qu’elle s’étendra aux autres communautés de la diaspora rwandaise qui seront sensibilisées à cette fonction.

« Il n’y a pas de raison de faire en sorte que nous, parents rwandais, courrons à gauche et à droite à la recherche de soutiens pour nos orphelins alors que nous sommes à même de chercher nous-mêmes des moyens de les aider, eux qui vont prendre la relève pour demain », a-t-elle conclu.