Jubilé d’argent du FPR, grandes réalisations grâce au courage et abnégation

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 21 décembre 2012 à 09:27

Le FPR fête ce jeudi 20 décembre2012 son 25 anniversaire d’existence. Les cérémonies ont eu lieu dans un stade Amahoro de Remera plein à craquer au moment où les travaux continuent normalement surtout les fonds de commerce et autres.
Parmi les invités d’honneur à ces festivités, on a vu l’Ougandais Joël Museveni, le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Desalegn, les délégués de CNDD-FDD/ Congrès National pour la Défense de la Démocratie au pouvoir au Burundi, du EPRDF Ethiopien, du SPLM/ Sudanese People (...)

Le FPR fête ce jeudi 20 décembre2012 son 25 anniversaire d’existence. Les cérémonies ont eu lieu dans un stade Amahoro de Remera plein à craquer au moment où les travaux continuent normalement surtout les fonds de commerce et autres.

Parmi les invités d’honneur à ces festivités, on a vu l’Ougandais Joël Museveni, le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Desalegn, les délégués de CNDD-FDD/ Congrès National pour la Défense de la Démocratie au pouvoir au Burundi, du EPRDF Ethiopien, du SPLM/ Sudanese People Liberation Movement, du FRELIMO mozambicain/Front de Libération du Mozambique, du CCM tanzanien/ Chama Cha Mapinduzi, des délégués de l’Erythrée et de 100 citoyens du Sud Ouest d’Ouganda qui ont aidé le FPR alors dans la guérilla.

Au nombre des invités, il y avait également les délégués du PCC/Parti Communiste Chinois qui entretient des relations particulières avec le FPR. On a observé également des invités venant de l’Occident américain et européen.
Les festivités étaient agrémentées par danses et chants exécutés par des artistes locaux et deux de la diaspora rwandaise.

Le discours de circonstance est prononcé par le Chairman du FPR, le Président Paul Kagame.

Les principales charpentes du discours s’articulent sur le fait que les réalisations du FPR sont de loin appréciables même si le chemin est encore long. « Le Courage et l’abnégation des cadres du parti et ses dirigeants ont joué un rôle déterminant », a-t-il dit.

Les Compagnons d’armes ou de lutte loyaux

Il s’est souvenu des membres du parti de la première heure qui sont décédés dont Fred Rwigema, Alexis Kanyarengwe, Peter Bayingana, Modeste Rutabayiru et Aloysia Inyumba.

Tout autant, il a remercié, pour leur fidélité et abnégations, ses compagnons de lutte de la première heure qui œuvrent toujours avec lui dans la réalisation des objectifs du parti. Il a cité Tito Rutaremara, Mugengana Bosco, Protais Musoni, Rugogwe Innocent, Michael Rugema, Bwitare Eulade, Joseph Karemera, Zeno Mutimura, Karenzi Theoneste, na Connie Akayezu.

« Le FPR est né en 1987 de la fusion de deux associations RANU (Rwanda National Alliance for Unity) et RRWAF (Rwandese Refugees Welfare Foundation) avec objectif de rendre leur dignité aux Rwandais et de rapatrier ceux qui avaient été forcé à l’exil. Le FPR a été toujours mu par le souci de recontruire l’unité du Rwanda avec un citoyen rwandais fier de sa dignité et libre de ses mouvements », a déclaré le président de la République et du FPR, Paul Kagame.

Le discours de Kagame a évolué avec insistance sur le souci du FPR Inkotanyi de la volonté d’apporter des solutions aux gros défis quasi insolubles du pays. « Ce qui est parfaitement visible, c’est que l’image actuelle de notre pays est positive, une image qu’il n’a jamais eu de par le passé », a-t-il déclaré.

Les stratégies utilisées

Le Chairman du parti montre que tout a été au départ une question d’arrêter des stratégies et des principes d’usage pour arriver à façonner le Rwanda actuel de cette façon.

« la Rigueur dans l’égalité de chances pour tous dans l’éducation, les soins de santé et au travail, accroître la capacité des femmes et de la jeunesse par occupation des postes de responsabilités nationales y compris les handicapés physiques ; et enfin, promouvoir les investisseurs privés et leur donner assez de facilités dans leur action », a lancé au public médusé avant de l’informer que beaucoup d’indicateurs d’un développement durable sont visibles dont « une réduction sensible de la pauvreté et l’accroissement des richesses nationales ».

Le Chairman montre que la Famille FPR-Inkotanyi est passée dans les moments difficiles de son histoire, qu’elle n’a jamais dévié de ses objectifs et responsabilités. « Autant a-t-elle évolué, autant continuera-t-elle de faire prévaloir les intérêts nationaux et de construire des structures étatiques durables avant toute chose »  ; a-t-il martelé.

Le chemin est encore long

Le Chairman ne se laisse pas griser la tant de victoires dans le développement des infrastructures nationales et dans l’accroissement fulgurant des richesses du pays dont sa Famille politique est le moteur. Les critiques dirigées contre sa façon patricienne de diriger ne l’émeut outre mesure.

Il fonde ses espoirs sur la jeunesse née avec la formation de sa Famille politique. Il trouve arithmétiquement parlant que ces aînés de la Famille FPR ont 25 ans. Une figure de style bien placée montre que contrairement au FPR ces jeunes ayant grandi avec n’ont pas sauté les étapes dans la croissance alors que le FPR à peine né, il a été forcé, au figuré et au réel, à courir car pourchassé de part et d’autre par l’adversaire qu’était l’armée gouvernementale d’alors appuyée par toute une série d’autres armées.

Un discours panafricaniste

Le Chairman trouve que la victoire du FPR est celle de l’Afrique entière. Son long calvaire de la guérilla (1990-1994) ne doit pas être vain. Il doit être le levain d’une Afrique qui recouvre sa dignité dans le concert des Nations.

« Nos richesses naturelles et économiques devraient renforcer notre stature à l’échelle internationale. Nous devons lutter pour ceci car personne d’autre à part nous ne nous y fera arriver », a-t-il martelé provoquant l’hilarité du public.

Pour montrer la détermination du FPR face aux principes-objectifs d’unité et d’indépendance économique qu’il s’est fixés, l’orateur a montré que rien ne pourra vaincre l’obsession du FPR déplacer les montagnes pour que le citoyen rwandais et africain puisse récupérer graduellement sa dignité et son respect à travers la gestion et la création des richesses et donc son indépendance économique :

« Nous sommes toujours les mêmes qui pouvons refaire le chemin qui nous a amenés au pouvoir au cas où cela s’avérera nécessaire. Nous sommes toujours les mêmes qui n’acceptons jamais de nous laisser traîner dans le mensonge pour de petits intérêts », a lancé à la foule en délire montrant que le FPR doit avoir un idéal noble pour lequel il se bat quand bien même il est mis sur le banc des accusés par la Communauté internationale car il dérange trop ses intérêts.

N’est-il pas accusé par cette Communauté internationale des Bailleurs de Fonds de demander à revoir les contrats coloniaux surtout en rapport avec son géant voisin le Congo Kinshasa ?


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