Julian Assange quittera « bientôt » l’ambassade d’Equateur

Redigé par rfi
Le 18 août 2014 à 01:04

Julian Assange serait sur le point de quitter l’ambassade d’Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks y est réfugié depuis plus de deux ans. Lors d’une conférence de presse ce 18 août au matin, il a dit son intention de quitter l’ambassade. Il n’a pas expliqué les raisons de cette décision. Il n’a pas dit non plus où il comptait se rendre.
« Je peux confirmer que je vais quitter sous peu l’ambassade », a déclaré Julian Assange ce lundi 18 août lors d’une conférence de presse à l’ambassade d’Equateur à (...)

Julian Assange serait sur le point de quitter l’ambassade d’Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks y est réfugié depuis plus de deux ans. Lors d’une conférence de presse ce 18 août au matin, il a dit son intention de quitter l’ambassade. Il n’a pas expliqué les raisons de cette décision. Il n’a pas dit non plus où il comptait se rendre.

« Je peux confirmer que je vais quitter sous peu l’ambassade », a déclaré Julian Assange ce lundi 18 août lors d’une conférence de presse à l’ambassade d’Equateur à Londres. Le tabloïd anglais The Sun affirmait que l’Australien de 43 ans pourrait sortir des locaux équatoriens où il bénéficie de la protection diplomatique pour des raisons de santé, notamment des problèmes pulmonaires et cardiaques. Mais Julian Assange a nié ces explications. Cheveux mi-longs et courte barbe, le fondateur de WikiLeaks n’a pas donné de précisions sur les raisons de son départ et encore moins de calendrier.

Julian Assange s’exprimait aux côtés du ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino. Ce dernier en a profité pour lancer un appel à une campagne internationale pour la libération d’Assange. « Il faut mettre un terme à cette situation. Deux ans c’est tout simplement trop long. Il est temps de libérer Julian Assange » , a dit le chef de la diplomatie équatorienne.

Le fondateur de WikiLeaks, qui nie les accusations de violences sexuelles portées par deux jeunes Suédoises contre lui, refuse de se rendre à la justice suédoise et redoute toujours son tranfert aux Etats-Unis pour y répondre de la publication fin 2010 de milliers de documents secrets, une affaire connue sous le nom de « WikiLeaks », du nom du site qui a publié les télégrammes diplomatiques.


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