KABILA peut-Il changer sa politique de haine et sauver la nation congolaise ?

Redigé par Soleil du Graben
Le 10 janvier 2014 à 08:11

Ce jeudi 02 janvier 2014 un Colonel Congolais est mort dans une embuscade à Beni alors qu’il se dirigeait sur la ligne de front qui oppose les FARDC aux rebelles ougandais des ADF-NALU qui occupent une partie du territoire national congolais depuis des décennies sans que le pouvoir de Kinshasa se sente concerné par les exactions que ces rebelles commettent sur les populations congolaises. Il a fallut l’insistance du M23 qui a forcé la main de Kabila, par le truchement de l’accord signé le 5 (...)

Ce jeudi 02 janvier 2014 un Colonel Congolais est mort dans une embuscade à Beni alors qu’il se dirigeait sur la ligne de front qui oppose les FARDC aux rebelles ougandais des ADF-NALU qui occupent une partie du territoire national congolais depuis des décennies sans que le pouvoir de Kinshasa se sente concerné par les exactions que ces rebelles commettent sur les populations congolaises. Il a fallut l’insistance du M23 qui a forcé la main de Kabila, par le truchement de l’accord signé le 5 décembre à Nairobi, pour que la traque de ce groupe armé commence.

Si la traque de ces rebelles qui ont commis beaucoup d’exactions sur les congolais est une bonne chose pour la paix et la sécurité, pourquoi la mort du Colonel MAMADOU Ndala a-t-elle suscité une colère d’une partie de la population contre leurs compatriotes rwandophones et plus précisément les tutsi ? A Goma depuis le jour de l’annonce de la mort de ce colonel, des jeunes gens s’en ont pris aux rwandophones qui ont été tabassés et lapidés.

C’est à Beni que le pire s’est produit dans les casernes militaires où certains militaires tutsi ont été exécutés par leurs collègues, soi-disant, en représaille de la mort du Colonel MAMADOU NDALA. Pourquoi s’en prendre à leurs frères d’armes ?

Depuis que le Clan KABILA est au pouvoir, il a codirigé le pays avec les Nations Unies qui ont fermé les yeux sur la montée de l’idéologie de haine contre les congolais rwandophone et plus particulièrement les tutsis. Tous les représentants spéciaux du Secrétaire Général des Nations Unies en RDCongo, ont estimé qu’une politique d’apaisement fonctionnerait avec Joseph KABILA, pour permettre à la jeune démocraties de faire son bonhomme de chemin.

Hélas, depuis 1997, l’arithmétique macabre des rwandophones tués, victimes de l’intolérance, tout compte fait, nous inspire que l’on ne pas loin d’un génocide perpétré en silence. Le massacre de Gatumba qui avait fait pleuré plus d’un représentants de cette soi-disant communauté Internationale, n’est pourtant rien comparé aux tueries des tutsis congolais à Mudende au Rwanda qui avait emporté plus de 3000 personnes, à ceux des rwandophones à Bushaku(au sud Kivu), la relégation de tout un pan de la population en exile sans espoir de retour etc.

Pourquoi en 2004 des militaires FARDC avaient-ils exécuté leurs compatriotes Banyamulenge tous sous le commandement de MBUZA MABE ? Difficile de trouver une réponse à cette question surtout que ce soient des militaires qui trahissent le serment du sang pour exécuter lâchement leurs collègues sans motif valable. Plus grave n’est pas le fait mais la répétition sans qu’il y ait poursuite.

Ce n’est pas la première fois que des jeunes Tutsi convaincus servir sous le drapeau national soient lâchement assassinés par leurs frères d’armes. Les cas des 450 sous-officiers de KAMINA et des 504 militaires de Dungu tués sont la manifestation d’un mal qui a atteint le cœur de la Nation congolaise, son armée qui se prévalait nationale et républicaine.

Le fait qu’Hitler ait été démocratiquement élu par le peuple allemand n’a pas légitimé sa politique de meurtre de masse, de la même façon que l’élection des fascistes et des criminels de guerre comme Joseph KABILA KABANGE ne devrait pas légitimer sa politique de meurtre de masse sur les rwandophones.

La rédaction

.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité