"Des officiels qui s’adonnent à la corruption sont comparables à un diabétique à qui le médecin recommande de s’abstenir de consommer le sucre, ce dernier étant incapable de s’exécuter car le sucre est succulant. Ces derniers ne savent pas faire face aux mauvaises conséquences de la corruption dans l’économie du pays", a déclaré Paul Kagame lors de la Conférence internationale African Leadership Network de Kigali du 5 au 7 novembre 2014 pour déclarer que l’Afrique ne devrait pas être vue comme un continent caractérisé par les pratiques corruptrices ...

"Les pratiques corruptrices dans une administration publique est un choix délibéré négatif adopté par des agents pour régler leurs problèmes. Les gens doivent les combattre. Nous, les Rwandais, sommes fixés sur cette question de la corruption. D’autres pays peuvent avoir beaucoup de richesses pour pouvoir en sacrifier quelques unes. Ce n’est pas le cas du Rwanda où toute perte, ne fut-ce que un franc, est très désolante", a dit le Président montrant que la volonté politique de combattre la corruption est essentielle, que la corruption est succulente mais également très réprimée.

Mais Kagame a un autre souci, celui de voir l’Afrique changer sa vision des choses surtout cette façon d’être évaluée par la Communauté internationale.

Selon le président, le Rwanda se positionne bien dans la lutte généralisée contre la corruption où des écriteaux invitant à la lutte contre la corruption sont visibles sur les portes et murs et panneaux routiers dans les parages immédiats des centres qui rendent des services aux requérents avec, en plus, le fait que cette lutte est étendue à la base communautaire qui doit réagir face à des pratiques corruptrices dont elle peut être l’objet et les dénoncer à des instances de répression habilitées.

Ces efforts du gouvernement rwandais ont été reconnus par Transparency International qui vient de placer le Rwanda 49è au palmarès de l’Indice anti corruption sur les 177 pays mondiaux ui ont subi cette enquête.