Kagame rencontre Diplomates et ONGs ; question Est RDC et Aide bilatérale

Redigé par IGIHE et The New Times
Le 4 décembre 2012 à 03:41

Le Président Kagame a reçu le Corps diplomatique et les Représentants des ONGs internationales basés à Kigali. Ils ont discuté sur la situation dans l’Est de la RDC.
Kagame leur a expliqué la nature de la question d’insécurité dans cet Est au moment où les relations rwando congolaises commençaient à s’améliorer surtout avec des opérations militaires conjointes FRD-FARDC (Forces Rwandaises de la Défense et Forces Armées de la RDC) contre les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) en Août 2009. (...)

Le Président Kagame a reçu le Corps diplomatique et les Représentants des ONGs internationales basés à Kigali. Ils ont discuté sur la situation dans l’Est de la RDC.

Kagame leur a expliqué la nature de la question d’insécurité dans cet Est au moment où les relations rwando congolaises commençaient à s’améliorer surtout avec des opérations militaires conjointes FRD-FARDC (Forces Rwandaises de la Défense et Forces Armées de la RDC) contre les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) en Août 2009.

Il a sérieusement insisté sur le fait que le Rwanda n’est pas du tout la cause des problèmes que vit la RDC contrairement à ce qu’avancent les médias, qu’aucune preuve tangible d’implication du Rwanda n’est fournie contrairement à ce que d’aucuns ont avancé.

“La Communauté internationale se trompe quand elle veut faire porter au Rwanda le tort croyant ainsi trouver une voie de solution. Ce n’est pas vrai. Au contraire, cela crée un autre problème ; celui d’entraver le développement du Rwanda », a déclaré le Président.

Le président Kagame a dit qu’il est prodigué beaucoup de leçons à l’Afrique (par l’Occident) sur la question de respect des droits humains et sur la bonne gouvernance. Les deux parties les approuvent mais une partie contourne ces leçons et agit à contrario.

A propos des FDLR qu’il a qualifié de forces qui ont fui le Rwanda après avoir commis un génocide des Tutsi et qui opèrent à partir de la RDC et dont les dirigeants sillonnent le monde occidental développé sans être inquiétés, il a dit qu’elles sont un sérieux problème. Quand elles veulent troubler la sécurité du Rwanda, cela devient un casse-tête même si elles ne pourront pas y arriver.

Le Président a terminé son discours en disant qu’il n’y a aucune raison tangible de ne pas avoir des relations bilatérales normales entre les donateurs et les bénéficiaires des aides même si les deux parties n’ont pas d’égales capacités économiques. Les deux peuvent œuvrer pour un même objectif, a-t-il dit.


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