Pendant que Kagame dans tous ses états tape sur une opposition politique rwandaise batailleuse, l’exilé général Kayumba Nyamwasa tempèrerait le jeu et trouverait que c’est le moment de demander pardon à son ex-boss.

Pourtant, une certaine presse internationale entre dans la conspiration, par des accusations gratuites de l’assassinat politique de l’ex-Col Patrick Karegeya, pour que cette réconciliation n’ait pas lieu.

Le Président Paul Kagame a participé au Déjeuner de Prière ce dimanche 12 janvier 14 à l’hôtel SERENA de Kigali où il a insisté sur les défis sécuritaires de l’heure. Dans son discours de circonstance, la prière a cédé le pas à un flot de sentiments à fleur de peau débités avec un courroux tonique.

Il s’adressait devant un parterre de hauts dirigeants du pays. Les thèmes essentiels de son message ont tourné autour de gratuites accusations de la part des média internationaux de l’assassinat de feu Patrick Karegeya, ancien chef du service de renseignement extérieur exilé en Afrique du Sud.

Mais c’est aussi la question de l’opposition politique rwandaise qui ne joue pas un fair play et veut détruire ce que le régime actuel a patiemment construit durant ces 20 années après la faillite de l’Etat rwandais suivi de génocide des Tutsi en 1994.

Confrontation antagonique

D’emblée, on sent à sa prise de parole une charge. Le Président Kagame encourage les citoyens rwandais à acquérir la foi qui leur donne le courage pour protéger soigneusement les réalisations qu’ils ont acquises par la grâce de Dieu après la faillite de l’Etat causée par le génocide des Tutsi de 1994.

Il insiste. « Aucun Citoyen rwandais ne devrait avoir honte de lutter contre ceux qui veulent détruire leur pays. Celui-là est à combattre avec la dernière énergie. Moi, j’ai signé un contrat avec le peuple lors de mon investiture au stade pour protéger les acquis du peuple (même) avec l’usage de la force contre ceux qui voudraient détruire… »

Assassinat de Karegeya en Afrique du Sud

Une certaine presse internationale a toujours qualifié cette mort d’assassinat politique commandité par Kigali. Le Président Paul Kagame s’est étonné de constater la quantité d’énergie investie par les dirigeants rwandais à rejeter ces accusations. Lui, par contre, trouve que ça devrait être un honneur si ç’avait été le coup des Rwandais.

« Ce coup aurait dû être le nôtre », a-t-il déclaré montrant que le décédé avait été à la pointe de l’organisation d’un climat d’insécurité dans les villes du Rwanda, spécialement dans la Ville de Kigali avec le lancement des grenades qui ont emporté la vie d’innocents civils au cours de ces dernières années.

« Ceux-là qui nous pointent du doigt nous faisant porter la responsabilité de la mort de Karegeya, s’il était question pour eux de veiller à l’intégrité de leur territoire, ils feraient plus que cela », a-t-il ajouté montrant que la situation politique rwandaise est faussée par le fait qu’une certaine opposition n’hésite pas à recourir à la terrorisation populaire comme moyen d’envenimer la situation pour pouvoir se jucher au pouvoir.

« Au fond l’opposition rwandaise de la diaspora joue un jeu extrêmement néfaste. Avec des actions terroristes, toute lueur de démocratie épanouissante parmi les rwandais est tuée. Tout porte à croire qu’il y a des forces opérant dans les coulisses incitant les politiciens rwandais à s’adonner à des actions de déstabilisation du régime. Ces forces connaissent le tempérament baroudeur de Kagame et sa réaction immédiate. Donc, ces forces comprennent qu’ à l’aide d’un climat d’insécurité, il faut entretenir au Rwanda une mode de gouvernance anti démocratique, qu’ainsi avec l’usure du temps, les choses vont se gâter pour cueillir le pouvoir », a confié à IGIHE un analyste politique rwandais sous couvert d’anonymat montrant que les pivots de cette insécurité dont feu Karegeya et son chef Kayumba Nyamwasa peuvent être éclairés s’ils pouvaient demander à se réconcilier avec leur ancien frère d’armes, l’actuel Président Paul Kagame.

« Ce que nous savons c’est que l’exilé gén. Kayumba Nyamwasa a bien précisé au richissime Vice Président de l’ANC (African National Congress) Cyril Ramaphosa de jouer la médiation, qu’il est fin prêt pour demander pardon au Président Paul KAgame si cette situation peut détendre la situation politique du Rwanda » , rapporte le journal en ligne AFRICANUDO de ce 12 janvier 2014.

Le journal donne des détails de ce nouveau développement de la situation.

« Le Gén. Kayumba Nyamwasa a envoyé un émissaire qui a voyagé aux USA, en Grande Bretagne pour atterrir dans les Pays de la Région de l’Afrique de l’Est. Cet émissaire était porteur d’un message confidentiel adressé au Président Paul Kagame. Selon les sources proches du Gouvernement sud africain qui sont corroborées avec celles de Washington et de Londres, le Général est disposé à mettre un terme à son opposition au Régime de kigali et rentrer au Rwanda. Différentes sources d’information disent que les arrangements sont en cours pour un retour à Kigali pour fin février 2014.D’autres sources disent que Kayumba subit des pressions de différents cercles politiques pour qu’il initie une sorte de rapprochement avec le président Paul Kagame » , rapporte le journal.

Si cette information est confirmée et les prédictions réalisées, cela permettra au Rwanda de vivre un nouvel environnement politique démocratique paisible. Du coup, le nouveau mode d’action du jeu démocratique rwandais donnera lieu à une croissance économique sans précédent.