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Kambove : 350 ménages des déplacés vivent dans des conditions difficiles

Redigé par Igihe
Le 31 décembre 2015 à 09:35

Trois cent cinquante ménages, parmi eux des déplacés, vivent dans le site spontané de Ngoy Kitwa dans le territoire de Kambove vivent dans des conditions difficiles, a indiqué mardi 29 décembre l’ONG Ligue des Femmes pour le développement communautaire (Lifedec) de la commune de Fungurume à 25 Km de ce site.
Ces déplacés avaient fui les combats et autres exactions des Maï-Maï, notamment à Mitwaba depuis 2009. Le dernier groupe y vit depuis une année. Les occupants de ce site consomment de l’eau (...)

Trois cent cinquante ménages, parmi eux des déplacés, vivent dans le site spontané de Ngoy Kitwa dans le territoire de Kambove vivent dans des conditions difficiles, a indiqué mardi 29 décembre l’ONG Ligue des Femmes pour le développement communautaire (Lifedec) de la commune de Fungurume à 25 Km de ce site.

Ces déplacés avaient fui les combats et autres exactions des Maï-Maï, notamment à Mitwaba depuis 2009. Le dernier groupe y vit depuis une année.
Les occupants de ce site consomment de l’eau stagnante des pluies, car la source d’eau se trouve à 7 Km. Deux locaux, dont une église, servent d’école pour six classes du primaire.

Ces déplacés n’ont pas des structure sanitaires. Les services sanitaires ont enregistré des dizaines de cas de diarrhée, dont 3 décès, à la fin de la semaine du 21 au 26 décembre et plusieurs cas de malnutrition sévère chez des enfants.

Gislain Kahasa, conseiller administratif de l’ONG Lifedec lance un appel à l’aide :
« Il y a beaucoup des cas de malnutris que nous avons constatés sur place. Il y a aussi une épidémie de diarrhée et vomissement. Nous avons signalé [cela au] médecin chef de zone et [aux] autorités locales en vue d’une urgente intervention. »

Le médecin chef de zone de santé de Fungurume reconnait ces cas de diarrhée mais ne parle pas de cholera. Il promet d’y envoyer l’infirmier titulaire pour répertorier les malnutris sévères pour assurer leur prise en charge.
Ces déplacés vivent dans des huttes en pailles qui sont éparpillées sur un rayon d’environ 5 km.

L’administrateur du territoire de Lubudi, qui gère Fungurume, parle d’un site qui regroupe des cultivateurs dont les déplacés, sans confirmer leur nombre.

avec Radio Okapi


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