Dans le but de lutter contre les fistules, du 5 au 16 décembre 2011, l’hôpital militaire de Kanombe (KMH, sigle en anglais) dans le cadre du projet « Fistula Care » appuyé par USAID, soigne gratuitement plus de 100 femmes victimes de la fistule vésico-vaginale liée à l’accouchement difficile.
Depuis le mois de janvier de cette année, 13 médecins et des infirmières de l’hôpital universitaire de Kigali, CHUK, de Kibogora, de Ruhengeri ainsi que ceux de Kanombe ont reçu une formation sur les opérations des femmes souffrant de la fistule vésico-vaginale suite à un accouchement difficile.
Un spécialiste de ce genre d’opération, le Docteur Tekle, a indiqué que la fistule vésico-vaginale inquiète l’Afrique où 2 % de femmes sont victimes de cette maladie et au Rwanda, depuis 2007, 35 % de femmes ont connu ces accidents et 41 % en 2011.
Le directeur de l’hôpital militaire, le Colonel Ben Karenzi, a fait savoir que ce programme de soins à ces femmes a débuté en 2007 et que c’est un sérieux défi pour le Rwanda.
D’après Ben Karenzi, c’est un programme que l’hôpital de Kanombe s’est fixé pour réduire ce handicap au Rwanda parce que 420 cas peuvent être traités chaque année, 170 femmes ont été soignées à l’heure actuelle. La vulgarisation à grande échelle est basée dans l’exhortation aux femmes en vue d’accoucher à l’hôpital pour éviter d’éventuels accidents.
Les fistules urinaires sont susceptibles de concerner l’uretère (canal conduisant l’urine de la vessie vers l’extérieur) où la vessie elle-même. Elles peuvent être congénitales ou acquises, à l’instar des fistules digestives.
Le plus souvent, elles sont le résultat de l’évolution d’une inflammation et/ou d’une tumeur. Elles peuvent également survenir à la suite d’une plaie après intervention chirurgicale ou d’un traumatisme. C’est le cas entre autres de la fistule vésico-vaginale qui apparaît après un accouchement difficile ou à la suite de l’ablation de l’utérus (hystérectomie).
Le Docteur Jeanne d’Arc Kabagema, coordinatrice du projet « EngenderHealth » au Rwanda œuvrant également dans 13 pays d’Afrique, a de son côté, déclaré que son projet a financé ce programme afin d’en finir avec la quarantaine dont souffrent ces femmes d’autant plus la facture, qui peut aller jusqu’à 250.000 FRW, n’est pas à la portée des bourses de presque toutes ces femmes en difficulté.
Les médecins affirment qu’une femme soignée de la fistule vésico-vaginale recouvre sa santé au bout de 3 semaines, mais il lui est demandé de s’abstenir de relations sexuelles endéans 6 mois et ne mettre au monde qu’après 3 ans et par césarienne. L’hôpital de Kanombe envisage de soigner 6 femmes par jour.
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