Le mois de novembre 2013 a été marqué sur la bourse de Nairobi au Kenya, par un recul drastique du turnover des transactions sur les titres obligataires. Le mois s’achève sur un montant global de 27 milliards de shillings, contre 52 milliards de shilling au cours du mois d’octobre précédent.

Les obligations émises en 2013 par le gouvernement kenyan pour le financement des infrastructures (Infrastructure Bond-IFB1) d’une maturité de 12 ans ont dominé les échanges avec un volume global de 7 milliards de shillings à des taux planché et plafond respectifs de 11,5% et 12,3%.

Le compartiment action a lui aussi été marqué par un recul du turnover. Seulement 13,13 milliards de shillings de transactions ont été générés soit une baisse en valeur relative de 17,62%.

Un ensemble de facteurs se sont conjugués durant la période. Déjà, il n’y a eu que 21 jours de séances boursières contre 22 pour le mois d’octobre. D’un autre côté il y a eu une appréciation du shilling kenyan sur le dollar US (87 shillings pour 1 $ contre 85 shillings pour la même devise en octobre).

Aussi peut-on constater que la participation des investisseurs étrangers a considérablement reculé sur le NSE à 45% du volume global des échanges, contre 56% au mois d’octobre. Toutefois, les principaux indices de ce marché financier ont progressé.

Le NSE 20 Share Index a progressé de 3,34%, terminant à 5101 points, contre 4936 points en octobre. La capitalisation boursière a progressé de 5,39%, terminant à 1,9 trillions de shillings.

Dans ce tableau, Cabacid Investment réalise la plus forte hausse en valeur terminant à 224 shillings et Safaricom reste le super champion de la bourse kenyane avec 327,632 millions de titres échangés. Bristish American Tobacco mise de côté, le gros des transactions s’est opéré sur des établissements financiers et les firmes d’investissements.