Le gouvernement a présenté ses préoccupations au sujet du travail accompli par le tribunal soutenu par l’ONU pour le Rwanda au Conseil de sécurité des Nations Unies, affirmant que le tribunal basé en Tanzanie n’a pas à la hauteur de la confiance dont il est investi.
Olivier Nduhungirehe, chargé d’affaires du Rwanda au Conseil de sécurité, a déclaré que Kigali avait principalement les préoccupations sur deux aspects du travail du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Tout d’abord, dit-il, est le temps et le coût de la procédure, en particulier parce que depuis sa création il ya 17 ans, le TPIR a achevé les cas de seulement 75 suspects, sur lequel il a dépensé des milliards de dollars.
Le deuxième sujet de préoccupation est sur les décisions du TPIR, notamment la Chambre d’appel d’acquitter certaines haut profil soupçonne même après qu’ils ont été condamnés par la Chambre de première instance.
« En 1998, Jean Kambanda, le Premier ministre du régime génocidaire, a plaidé coupable de six des crimes devant le TPIR, notamment de complot pour commettre un génocide avec les membres de son gouvernement", a déclaré Nduhungirehe.
"Toutefois, le TPIR, en particulier la Chambre d’appel a, à plusieurs reprises au cours des derniers mois, acquitté un certain nombre de membres de ce cabinet, dont certains avaient été lourdement condamné en première instance."
Compte tenu à la fois le rythme de la procédure et l’acquittement de certains des cerveaux du génocide, Nduhungirehe dit, "c’est le sentiment de notre peuple que le TPIR n’a pas répondu pleinement à la confiance que les Rwandais, en particulier les survivants du génocide, avait acquis à la Cour. »
Le tribunal, qui a été mis en place par le Conseil de sécurité de l’ONU, a depuis l’année dernière été remplacé par le Mécanisme résiduel pour les tribunaux internationaux qui ont également pris le relais du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.
Dans le cadre de la stratégie d’achèvement du TPIR, le tribunal a renvoyé les suspects à la juridiction nationale, y compris celle de Jean Uwinkindi, qui a été amené au Rwanda et les deux autres - Laurent Bucyibaruta et Wenceslas Munyeshyaka, prêtre catholique - qui ont été renvoyées à la France.
"Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné auparavant, nous sommes préoccupés par le sort des affaires contre Laurent Bucyibaruta et Wenceslas Munyeshyaka, transféré en France en Novembre 2007."
« Nous aimerions toutefois souhaiter demander que le statut de ces cas, y compris les raisons du retard, sera communiqué dans le prochain rapport du Mécanisme résiduel, tout en prenant note des dispositions de suivi en cours pour ces deux cas."
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