Kinyarwanda, un nouveau film relatant le génocide du Rwanda

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 2 décembre 2011 à 11:06

« De tout mon cœur, je demande pardon » confesse un génocidaire vers la fin du film « kinyarwanda ».
Le Pardon devait être une ressource naturelle précieuse au Rwanda en 1994, après le génocide qui a laissé plus de un million de morts, essentiellement des Tutsis. Ces atrocités sont la toile de fond de l’horrible histoire de ces six lignes liées à ce drame brutal mais réfléchi.
Le réalisateur américain de « kinyarwanda », Alrick Brown, utilise une séquence d’événements entrecoupés représentant un éventail de (...)

 « De tout mon cœur, je demande pardon » confesse un génocidaire vers la fin du film « kinyarwanda ».

Le Pardon devait être une ressource naturelle précieuse au Rwanda en 1994, après le génocide qui a laissé plus de un million de morts, essentiellement des Tutsis. Ces atrocités sont la toile de fond de l’horrible histoire de ces six lignes liées à ce drame brutal mais réfléchi.

Le réalisateur américain de « kinyarwanda », Alrick Brown, utilise une séquence d’événements entrecoupés représentant un éventail de personnes pendant le massacre d’après une histoire vécue d’Ismaël Ntihabose

« Je suis d’une certaine manière convaincu qu’en montrant les statistiques, la mort et l’horreur au Rwanda, on agit pour prévenir ces drames », affirme Alrick Brown. « Mais on évite tout autant la guerre en montrant la vie et l’amour et en humanisant les populations concernées plutôt que de les déshumaniser et de montrer des corps sans visage dans des charniers »

Dans une scène, on décrit un vif débat de religieux musulmans qui mettent de côté leur propre sécurité afin de cacher des Tutsis dans leurs mosquées.

D’autres scènes se déroulent dans un camp de rééducation où les génocidaires sont sensibilisés à accepter leurs rôles dans le massacre à la machette de leurs compatriotes rwandais.

Moins convaincante est l’intrigue principale, qui se concentre sur Jeanne (une femme réservée et inconfortable Hadidja Zaninka), une Tutsie dont les parents sont morts alors qu’elle s’était faufilée hors de sa maison pour assister à une fête. Son récit suggère l’ouverture d’un film subtil qui va surprendre.

« Kinyarwanda », est chargé d’une mission noble, il ajoute de la texture aux faits : C’est ce qui s’est passé réellement, et c’est cela qui compte.

Photo : le réalisateur noir américain à gauche


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