"Nous vivons dans des conditions d’hygiène et d’habitat déficitaires au point que moi et mes huit enfants tombons malades à tout moment", a confié Mariette au journal en ligne Umuseke.rw qui en a profité de demander aux instances de base pourquoi elles n’ont pas réagi aux appels de cette mère en situation d’aide d’urgence.
"Nous allons tout faire au cours des travaux commuinautaires de fin de ce mois", a indiqué le Secrétaire Exécutif de Cellule Bwiyorere ne mesurant pas qu’entretemps, beaucoup d’intempéries pourraient envenimer la situation de cette famille.
"Pourtant de par les pouvoirs et responsabilités qui lui sont conférés ce dirigeant est capable à tout moment de réunir une Assemblée Générale de Cellule qui autoriserait une action urgente pour cette famille", a confié un observateur vexé de voir des dirigeants qui ne compatissent pas devant les souffrances de leurs gouvernés.

Comment peut-on mettre dans la categorie sociale III de personnes qui s’autosuffisent possédant une telle bicoque ?
Entretemps la veuve et les voisins décrivent pathétiquement la situation lamentable dans laquelle elle vit avec sa nombreuse progéniture.
Elle a pu rassembler des moustiquaires et des nattes usagés pour remplacer le mur détruit, racontent-ils montrant que les petits animaux fouineurs, chiens et chats sauvages se font un passage facile pour accéder partout où ils veulent dans la maison. Et si ces derniers étaient porteurs de maladies transmissibles ?
"Quand il pleut, j’ai peur de voir le toit de la maison nous tomber dessus. Un vent fort qui souffle suffit pour me faire une de ces frayeurs car c’est toute la maison qui danse sous les tremblements", s’est plainte Mariette disant qu’elle n’a pas droit aux gratuités de soins de santé parce qu’elle est dans la catégorie 3 de ménages qui se suffisent.

" La question de Mariette, je la connais. Quand sa maison a été détruite par les grosses pluies, nous ne pouvions pas malaxer les briques pour réélever le mur en question car les temps de pluies ne sont pas favorables à cet exercice", a dit Cyprien Ndacyabacyenga qui a tenté maladroitement de se justifier devant le micro du journaliste d’umuseke.rw pour cette non assistance de la personne en danger.
"Nous nous sommes donné jusqu’au 15 janvier pour commencer à pétrir les briques adobes à la faveur de la petite saison sèche qui s’annonce. Après quoi, nous commencerons l’action communautaire d’élever le mur détruit", a-t-il décidé.
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