Le ministre Musoni indique qu’il est grand temps de mettre en place des stratégies visant à éradiquer ce fléau.

La question de la drogue dans la jeunesse préoccupe les parents et même le pays, en général, parce qu’elle nuit à la santé de cette jeunesse et a pour conséquence l’abandon de l’école, cette jeunesse s’adonnent au vol, au vagabondage sexuel entraînant le SIDA et des grossesses non désirées alors que ce sont les autorités du Rwanda de demain.

Dans un rapport publié par la police nationale, celle-ci indique que les tueries causées par l’ivrognerie et la drogue viennent en tête en matière de trouble de la sécurité du pays et entravent le développement. 
 
Il s’agit notamment des vins ou bières fabriqués localement, des stupéfiants comme le cannabis, la cassonade, la cocaïne et bien d’autres en provenance de pays voisins.

Comme poursuit le rapport, en octobre 2011, 2090 kilos de cannabis et 7056 litres de boissons prohibées ont été saisis, brûlés et déversées. La police indique que les personnes qui font ce commerce de vente de tels stupéfiants ont entre 18 et 35 ans.

Le ministre Protais Musoni exhorte les parents, les éducateurs et les hommes et femmes d’églises et même les autorités de base à collaborer en vue d’éradiquer ce fléau.

Il a lancé un appel aux personnes se rencontrant dans des lieux publics comme les hôtels, les cabarets, les boîtes de nuit, de prendre les devants en empêchant les jeunes de consommer les stupéfiants.

Un des parents ayant accordé une interview à IGIHE.com, Désiré Ndahimana a fait savoir ce problème est vraiment sérieux parce que lui-même a de grands enfants et il se heurte au défi des gens qui s’adonnent à l’alcool.

Ce parent demande à d’autres parents d’échanger avec leurs enfants et de leur montrer les méfaits ainsi que les conséquences sur leurs santés.

Rachel Tumukunde, parent de 4 enfants, affirme quant à elle, qu’il y a des parents qui entraînent leurs enfants dans la consommation de l’alcool à bas âge parce qu’ils en consomment eux aussi.

Elle a fait savoir que, de nos jours, les enfants font du n’importe quoi devant leurs parents qui semblent indifférents et ne réagissent point.
Elle poursuit en demandant aux parents de s’atteler à l’éducation de leurs enfants étant donné que les stupéfiants préoccupent les parents et tout le pays en général.