Il a donné une conférence de presse ce 8 mars à l’Hôtel Méridien Umubano au cours de laquelle l’auteur essaye de montrer la régularité du procès qui a conduit à la peine de 35 ans d’emprisonnement la politicienne Victoire Ingabire reconnue coupable de création d’un groupe armé.

L’auteur justifie le fait que les faits reprochés à Victoire Ingabire ont été paarfaitement matériels, que le Rwanda n’était pas assez fort au temps où se déroulait le procès pour, en complicité avec le Burundi, la RDC ou la Hollande, fabriquer les preuves des crimes dont était accusée Ingabire.

Un passage de son livre revient sur la perquisition au domicile de Victoire Ingabire en Hollande et saisie de documents montrant que la dame conférait avec les commandants des FDLR en RDC et qu’elle leur transférait des sommes d’argent pour qu’en échange ils s’exécutent pour des attaques sur le Rwanda.

Pour l’auteur du livre, le Burundi avait envoyé au Rwanda les colonels Tharcisse Nditurende et Noël Habiyaremye, coaccusés avec la dame, pour tater le terrain.

Citant le rapport de l’ONU 2008-2009, l’écrivain fait aussi allusion dans son livre des faits tangibles montrant une collaboration rapprochée entre la dame Victoire Ingabire et les FDLR.

Le projet d’écriture de ce livre a été motivé par le fait que depuis qu’il a suspendu ses fonctions de procureur de la République et qu’il a élu résidence aux Pays Bas, il est toujours assailli de questions suggestives et provocantes relatives à ce procès ; qu’il a même reçu des menaces comme quoi, "cette fois-ci ce sera ta fête. Tu n’es plus à Kigali".

"J’ai préféré écrire ce livre pour montrer la régularité du procès de Victoire Ingabire, loin de toute complotterie de la part d’une supposée machination", a-t-il dit à la presse.
Ce livre a le mérite d’être écrit par un ancien magistrat qui a connu de bout en bout ce procès que d’aucuns dans la diaspora qualifiaient de politique.