L’athlétisme kényan à nouveau ciblé pour dopage et corruption .

Redigé par IGIHE
Le 25 février 2016 à 11:00

Le directeur général de la fédération kényane d’athlétisme, Isaac Mwangi, a été suspendu 6 mois de toutes fonctions par la commission d’éthique de la fédération internationale (Iaaf), ce 22 février 2016, en attendant la conclusion d’une enquête. Le Kenya, soupçonné d’abriter plusieurs cas de dopage et de corruption, est sous la menace d’une mise à l’écart pour les Jeux olympiques 2016.
Le débat enflammé concernant la présence d’athlètes kényans aux Jeux olympiques 2016 ne risque pas de se calmer. Le directeur (...)

Le directeur général de la fédération kényane d’athlétisme, Isaac Mwangi, a été suspendu 6 mois de toutes fonctions par la commission d’éthique de la fédération internationale (Iaaf), ce 22 février 2016, en attendant la conclusion d’une enquête. Le Kenya, soupçonné d’abriter plusieurs cas de dopage et de corruption, est sous la menace d’une mise à l’écart pour les Jeux olympiques 2016.

Le débat enflammé concernant la présence d’athlètes kényans aux Jeux olympiques 2016 ne risque pas de se calmer. Le directeur général de la fédération kényane d’athlétisme (AK), Isaac Mwangi, a en effet été suspendu 6 mois de toutes fonctions par la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf).

La commission d’éthique de l’Iaaf a jugé recevable les accusations de chantage formulées par deux athlètes kényanes à l’encontre d’Isaac Mwangi. Ce dernier aurait réclamé des pots-de-vin à deux athlètes dopées, en échange d’une remise de peine. Francisca Koki Manunga (400 m haies) et Joyce Zakari (400 m) avaient été contrôlées positives à un produit masquant interdit lors des Championnats du monde 2015 à Pékin.

Isaac Mwangi est « provisoirement suspendu », en attendant une enquête approfondie.

Le Kenya dans la tourmente

L’athlétisme kényan est dans la tourmente depuis la diffusion d’un documentaire sur ARD, en août 2015. La chaîne allemande y affirme que les cas de dopage seraient courants au Kenya et couverts moyennant finances.

En novembre 2015, c’est l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) qui évoque le cas du Kenya, lors de la présentation d’un rapport sur les dérives de l’athlétisme, en Russie surtout. « Si les Kényans n’obtiennent pas de résultats sur le sujet, quelqu’un d’autre devra faire le travail à leur place », déclare alors Dick Pound, ex-président de l’AMA.

Puis, début décembre, la commission d’éthique de l’Iaaf annonce la suspension provisoire de trois responsables de la fédération kényane, dont son président Isaiah Kiplagat.

« Nous devons soutenir les efforts du Kenya »

Depuis, la polémique s’est encore amplifiée. Le 18 février, c’est Sebastian Coe, le nouveau président de l’Iaaf, qui critique le manque de transparence et de volonté de certains pays, dont le Kenya, en matière de lutte antidopage notamment. « Si ça veut dire les exclure des Championnats du monde ou des Jeux olympiques, alors nous devrons le faire », menace alors le Britannique.

Avec africatime.com


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité