L’épidémie de dengue à nouveau déclarée en Nouvelle-Calédonie

Redigé par IGIHE
Le 28 décembre 2018 à 11:05

La Nouvelle-Calédonie est en état d’alerte. En effet, l’archipel est déclaré en situation d’épidémie de dengue. Depuis deux mois, plus de 100 cas de la maladie virale transmise par les moustiques ont été enregistrés.

Alors que le nombre de cas de dengue avait déjà atteint un niveau épidémique en février dernier, la Nouvelle-Calédonie est à nouveau déclarée en situation d’épidémie. Dans un communiqué de l’AFP relayé par 20 minutes, le gouvernement de l’archipel a indiqué ce jeudi 27 décembre que plus de 100 cas en deux mois ont été identifiés par la Direction des Affaires sanitaires et sociales (DASS). « 101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre dont 58 pour les 20 premiers jours de décembre. Actuellement, 20 cas sont chaque semaine diagnostiqués », précise-t-il.

UNE POPULATION PEU IMMUNISÉE
Il s’agit toujours de cas du sérotype 2, pour laquelle la population calédonienne est peu immunisée. Le virus, transmis par les moustiques, avait disparu depuis une vingtaine dans l’archipel du Pacifique. La dernière épidémie de ce type de dengue en Nouvelle-Calédonie remonte d’ailleurs à 1998. En raison des conditions météorologiques favorables à la prolifération des insectes, les autorités sanitaires ont ainsi lancé un « appel à la vigilance » de la population. Elles rappellent que les « gîtes larvaires », c’est-à-dire les endroits où les moustiques pondent, doivent être détruits aux abords des habitations.

Plusieurs communes de la Nouvelle-Calédonie sont touchées, en particulier la principale ville portuaire de Nouméa ainsi que sa banlieue. Selon le directeur adjoint des affaires sanitaires et sociales Jean-Paul Grangeon, interrogé par l’AFP, trois personnes y sont hospitalisées dont une en réanimation.

En février puis en mai dernier, alors que la dengue se déclarait plus tard dans la saison chaude, deux personnes en étaient décédées. La maladie engendre en effet de fortes fièvres, des éruptions cutanées, des maux de tête ou des douleurs articulaires et musculaires, mais aussi dans de rares cas des hémorragies graves multiviscérales. En 2017, l’épidémie avait déjà causée 11 décès.

avec topsante.com


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