NUTRITION – Le syndrome des ovaires polykystiques accentue le risque d’infertilité, de diabète ou encore de maladies du cœur. Pour mieux s’en prémunir, les chercheurs ont découvert que le soja pouvait être un aliment à privilégier.
Le syndrome des ovaires polykystiques est une maladie mal connue et pourtant, elle touche une femme sur dix en âge de procréer. Aussi appelée dystrophie ovarienne, cette maladie est causée par un trouble hormonal. Elle se concrétise "par l’augmentation inhabituelle de la production d’androgènes (hormones mâles) dans les ovaires, ce qui perturbe la production d’ovules, explique le Réseau canadien pour la santé des femmes. Au lieu d’être libérés au moment de l’ovulation, les ovules se transforment en kystes, de petites poches remplies de liquide."
Règles irrégulières, perte de cheveux, prise de poids ou acné, le syndrome des ovaires polykystiques peut se manifester de nombreuses façons. Il accentue également le risque de développer certains problèmes de santé comme l’infertilité, le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Mais des scientifiques ont peut-être trouvé une solution pour améliorer le quotidien des femmes qui en souffrent… grâce au soja.
► Méthodologie : du soja pendant 12 semaines
Pour arriver à ce constat, les chercheurs de la Kashan University of Medical Sciences (Iran) ont analysé les données de 70 femmes âgées de 18 à 40 ans, touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Un premier groupe a dû prendre pendant 12 semaines des compléments alimentaires à base de soja, soit l’équivalent de 500 ml de lait de soja tous les jours. Le second groupe, quant à lui, a reçu un placebo. Les scientifiques ont effectué des prises de sang au début et à la fin de l’étude.
► Ce que l’étude a démontré : le rôle bénéfique des isoflavones
Les résultats des travaux, publiés dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, montrent une nette amélioration des marqueurs biologiques chez les femmes qui ont pris du soja. Plus précisément, les cobayes du premier groupe ont obtenu de meilleurs résultats concernant leurs taux d’insuline (diabète) et de "mauvais" cholestérol (LDL) à la fin de l’étude. Quel rapport avec le soja ? Les scientifiques suggèrent que c’est grâce aux isoflavones (des flavonoïdes) de la légumineuse. Ce sont des phyto-œstrogènes très proches des œstrogènes (hormones féminines) bénéfiques pour corriger le déséquilibre hormonal résume le Daily Mail britannique.
► Ce qu’il faut en conclure : ajouter du soja dans son alimentation
Ainsi, les scientifiques conseillent aux femmes concernées par la dystrophie ovarienne de consommer davantage de soja. Cela peut être sous forme de lait de soja, de graines ou de compléments alimentaires. De plus, cet aliment constitue une source de protéines intéressante.
Enfin, le Réseau canadien pour la santé de femmes conseille de limiter sa consommation d’aliments transformés, riches en sucre, et de privilégier une alimentation variée et équilibrée pour faciliter la régulation des cycles hormonaux.
Metronews.fr
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