L’étude santé du jour : la "junkfood" provoquerait-elle Alzheimer ?

Redigé par IGIHE
Le 8 mars 2016 à 03:16

CERVEAU – Une nouvelle étude met en lumière l’effet délétère de notre mode vie moderne sur le cerveau. Un quart des cas d’Alzheimer pourraient être liés à ces mauvaises habitudes. Manger trop gras et trop sucré et ne pas faire assez d’exercice, on sait déjà que c’est très mauvais pour la ligne et pour les pathologies cardiovasculaires. Il semblerait que ce soit aussi très mauvais pour le cerveau.
On vous avait déjà dit que la junkfood était mauvaise pour le cerveau des ados et bien il semblerait que de (...)

CERVEAU – Une nouvelle étude met en lumière l’effet délétère de notre mode vie moderne sur le cerveau. Un quart des cas d’Alzheimer pourraient être liés à ces mauvaises habitudes.
Manger trop gras et trop sucré et ne pas faire assez d’exercice, on sait déjà que c’est très mauvais pour la ligne et pour les pathologies cardiovasculaires. Il semblerait que ce soit aussi très mauvais pour le cerveau.

On vous avait déjà dit que la junkfood était mauvaise pour le cerveau des ados et bien il semblerait que de nouvelles recherches aillent dans ce sens. Selon des recherches menées à l’Université américaine de Tufts et au laboratoire Jackson, de nombreux cas de maladie d’Alzheimer seraient le résultat d’un régime alimentaire déséquilibré et d’un manque d’exercice physique. Explications.

► Méthodologie : des souris soumises à un régime occidental dans ce qu’il a de pire
Pendant 8 mois les chercheurs ont nourri des souris avec une alimentation riche en graisses saturées et en sucre et appauvrie en fibres, une façon de se nourrir très mauvaise pour l’organisme mais malheureusement aujourd’hui largement répandue dans nos sociétés occidentales.
► Ce que l’étude a démontré : une réponse immunitaire cérébrale en surchauffe
Ce mode de vie a très vite eu des répercussions négatives sur les cobayes de cette expérience. Ainsi la réponse immunitaire cérébrale des souris a été très rapidement exacerbée. La microglie, un ensemble de cellules immunitaires du cerveau était ainsi en suractivité à cause de ce régime déséquilibré ce qui a pour conséquence de maintenir un terrain inflammatoire dans la zone cérébrale. Or, de précédentes études ont démontré que cet état, rendu possible par une réponse immunitaire trop sollicitée, favorise les cas de démence.

► Ce qu’il faut en conclure : l’alimentation joue aussi un rôle sur notre cerveau
On ne le répétera jamais assez. Nous somme ce que nous mangeons. Et un régime alimentaire déséquilibré a des effets néfastes sur tous nos organes et ces conséquences délétères peuvent se faire sentir plus tard dans nos vies. Cette étude prenant en compte le lien de causalité entre alimentation et démence en est une parfaite illustration. Alors on ne va pas vous refaire la leçon en matière de junk food : les risques sont connus et il est fortement conseillé de réserver ce genre de repas pour des occasions exceptionnelles. A contrario, on sait aujourd’hui que certains aliments peuvent avoir un effet protecteur en matière de maladie d’Alzheimer. C’est le cas du chocolat noir, des épinards, du café ou encore du jus de cassis. Et n’oubliez pas, bouger est également essentiel en matière de protection du cerveau, ainsi le fait de courir est très bon pour la santé de nos neurones ! Alors, à vos baskets !

Avec metronews.fr


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