L’Ex-président égyptien Mohamed Morsi sera jugé le 28 janvier

Redigé par Alida SABITEKA
Le 3 janvier 2014 à 09:27

Accusé d’évasion de prison durant la révolution égyptienne de 2011, Mohamed Morsi sera jugé le 28 janvier avec 130 co-accusés, dont des membres du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais.
Premier président élu démocratiquement en Égypte, en juin 2012, Mohamed Morsi avait été destitué un an plus tard par l’armée. Outre les attaques contre des prisons et son évasion début 2011, il sera aussi jugé pour complicité de meurtres de manifestants lorsqu’il était au pouvoir et "espionnage" en vue de mener des (...)

Accusé d’évasion de prison durant la révolution égyptienne de 2011, Mohamed Morsi sera jugé le 28 janvier avec 130 co-accusés, dont des membres du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais.

Mohamed Morsi

Premier président élu démocratiquement en Égypte, en juin 2012, Mohamed Morsi avait été destitué un an plus tard par l’armée. Outre les attaques contre des prisons et son évasion début 2011, il sera aussi jugé pour complicité de meurtres de manifestants lorsqu’il était au pouvoir et "espionnage" en vue de mener des "actions terroristes" impliquant le Hamas et des groupes jihadistes.

Mi-décembre, le parquet avait déclaré que 132 personnes étaient poursuivies aux côtés de l’ex-chef d’État islamiste, dont 70 membres du Hamas et du Hezbollah qui seront jugés en leur absence.

Le ministre de l’Intérieur a accusé les cadres du Hamas d’avoir entraîné et fourni un "soutien logistique" à des combattants islamistes en Égypte afin de mener des attaques au profit des Frères musulmans, "notamment durant la présidence Morsi". .

Depuis la destitution de Mohamed Morsi, auquel des millions de manifestants avaient reproché de ne pas avoir su gérer le pays et de n’avoir servi que les intérêts de sa confrérie, ses partisans manifestent quasi-quotidiennement, malgré une répression qui a fait plus d’un millier de morts et des milliers d’arrestations dans les rangs des islamistes.

Déclarés "terroristes", les centaines de milliers de Frères musulmans risquent désormais jusqu’à cinq années de prison pour participation à des manifestations ou possessions d’écrits et d’enregistrements de la confrérie. Leurs dirigeants, eux, risquent la peine capitale.


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